Étape 047 : Bourg-Saint-Pierre - Col du Grand Saint-bernard / 12 km / 1087 km / +1000m /-170m

Publiée le 12/06/2024

La météo était bonne et c’était une sacrée chance. Un bon dénivelé que nous avons dû finir sur la route, les sentiers étaient encore sous la neige sur les derniers km. Un panorama incroyable pour les quatre pèlerins de l’expédition.

Au bout de 3 km, le barrage des Toules est en vue

La réservoir commence seulement à se remplir avec la fonte de la neige

En face de nous se détachent des sommets inédits

Malgré la relative proximité, je ne suis jamais venu marcher dans ce coin. Hors de portée pour une sortie d’un jour, beaucoup de frais pour une sortie en solo. Des idées de projets à étudier.

Un premier selfi avec Josiane, ma coéquipière, pendant que le soleil est là.

C’est déjà un très beau souvenir cette ascension de la difficulté du parcours en binôme.

On recherche la direction du chemin

Le chemin redescend pour prendre le vallon d’en face, il y a toujours une hésitation quand il faut redescendre un dénivelé déjà gravi !

Ancienne bergerie en pierres, les matériaux disponibles sur place

Des toits supportés par des voûtes en pierres sèches. Quel travail de réalisation à cette altitude qui avoisine les 2000m ! Ces bâtisses ont assez bien résisté aux conditions sévères du lieu.

Le torrent à son panneau indicateur, nous sommes en Suisse !

Second selfi au sommet

Les quatre derniers km sont faits sur la route. Les sentiers et le balisage sont encore sous la neige. Le trafic routier ne rouvre que dans deux jours, nous sommes tranquilles. Quelques menaces de chutes de pierres. On écoute avec attention.

Ce point est un carrefour d’itinéraires.

L’hospice est juste à côté du col.

C’est une grande structure soumise à des intempéries durant tout l’hiver. Travailler ici c’est affronter l’isolement..

La photo souvenir en solo !

L’épaisseur de la neige surprend toujours !

Deux fois ma hauteur au bout de mon bras, environ 4 m de neige !

Parfois la congère s’écroule !

L’environnement italien, un nouveau monde s’ouvre à moi.

Pousser une porte et ouvrir grand les yeux.

Saint-Bernard défit les éléments du haut de sa colonne.

Le lac encore partiellement gelé en contrebas de l’hospice du Saint-Bernard

Un monde hostile, ce point de passage est chargé d’histoire.

Barry, un chien célèbre

L’icône du chien Saint-Bernard venant au secours des voyageurs perdus dans la neige avec son petit tonneau d’alcool autour du cou fait encore recette même si aujourd’hui la plupart d’entre nous sait que ce n’est pas le meilleur remède contre l’hypothermie. Les idées reçues ont la vie dure !

Le col n’est pas encore ouvert à la circulation

La douane Suisse sera bientôt opérationnelle.

Les infrastructures côté italien se préparent aussi à l’ouverture officielle.

Les machines sont imposantes

Avec cette puissance de fraisage et de raclage, plusieurs semaines sont nécessaires pour déblayer la route d’accès sur quelques km. En cette fin d’après-midi, la météo change, le ciel se couvre un peu. Brouillard, pluie, froid. Nous rejoignons l’hospice qui nous offre un lieu sûr pour la nuit. Une belle rencontre devant l’entrée avec des jeunes qui sont en confinement pour rédiger un mémoire de fin d’étude. Nous répondons à leur intérêt quant aux motivations qui nous amènent à entreprendre ces pèlerinages. Tous les deux expérimentés avec plusieurs chemins à notre actif, la conversation se poursuivra durant le repas.