J’ai une prise de sang de contrôle à faire par mois. Pavia est une grande ville, je jette mon dévolu sur le labo qui est le plus proche du gîte et du chemin. Je me présente un peu avant l’ouverture et à jeun avec mon sac et mes bâtons. Nous sommes déjà plusieurs à attendre en une file plus ou moins indienne, ne rêvons pas, ce n’est pas l’Angleterre. Je me colle derrière celui qui était avant moi, les bâtons un peu écartés pour marquer mon territoire. La porte s’ouvre, on s’engouffre dans la salle d’attente, j’ai le second numéro comme il se doit.
La secrétaire médicale prend ma carte Européenne, ça a l’air d’aller, et mon ordonnance. Là ça coince. Elle fait mine de ne pas comprendre ce qui est demandé et me renvoie vers l’hôpital public.
J’insiste et demande ce qui ne va pas.
Où est le problème ?
Nous sommes un laboratoire privé et ne faisons pas les transactions avec les pays étranger.s Pour me dissuader elle prétend ne pas comprendre le premier code de l’analyse qui est demandée. Déception et fureur !
Josiane m’a rejoint au laboratoire, j’explique que je viens de me faire refouler, nous verrons cela à la prochaine grande ville, j’ai quelques jours de marge.
Il fait grand beau, l’étape est longue, je prends un petit déjeuner rapide au bar voisin.
On ne va pas se contrarier, c’est la vie !
Le Portugal et l’Espagne ont été meilleurs sur ce coup là !