Étape 026 : Mormant-Leffonds - Marac / 10 km / 667 km

Publiée le 27/05/2024

Hier soir j’ai retrouvé au gîte Rudi et un couple, François et Sylvie. Nous avons mangé tous ensemble et beaucoup échangé entre pèlerins. J’ai pris un Doliprane pour apaiser la douleur et la nuit a été bonne. Au bout de 10 km j’ai un choix à faire !

L’équipe de pèlerins avant le départ.

Rudi est à côté de moi, il part le premier, Sylvie et François ensuite, je fermerai la marche. Je me sens plus libre quand je ne fais pas le lièvre.

Des gabarits différents !

Un champ de trèfles en fleurs

Une alternance dans les cultures, pour faire un engrais vert me confirme une amie. J’avance bien, ma cuisse ne me fait pas mal ce matin et je marche un bon train.

Près d’un lac …

Où je ne m’étais pas endormi ! J’ai rattrapé Sylvie et François quand la douleur revient à ce gros muscle qui tient la rotule, le muscle vague interne, Près du lac je fais une pause pour essayer de mettre du Voltaren Gel. Sylvie et François me reprennent.

L’église de Marac

C’est mon contre-jour du matin. Juste avant d’arriver au village, je rejoins Sylvie et François qui ont aussi fait une pause quand une voiture providentielle venant à notre rencontre s’arrête sur le bas-côté. C’est Elisabeth qui héberge des pèlerins et qui va chercher Maria, une pèlerine en difficulté après une entorse. Elle nous invite à boire un café chez elle quelques centaines de mètres plus loin à son retour. Nous avançons vers le village et je me dis que c’est peut-être la solution. L’étape fait encore 15 km, c’est trop pour mon corps. Je décide de me reposer deux jours ici. J’ai de quoi m’occuper avec mes publications en retard.

Un intérieur vaste et clair

Comme on arrive à Marac nous retrouvons Rudi assis sur un mur. Toute l’équipe va visiter l’intérieur de l’église en attendant Elisabeth. J’explique mon plan. Si je ne veux pas abandonner sur blessure je dois m’arrêter et me reposer maintenant. Je répète cela à Elisabeth quand elle revient et c’est d’accord, elle peut me garder deux jours avec Maria. Je ferai de l’anglais intensif pendant ces deux jours, Maria est italienne et vient d’Australie. Je servirai d’interprète entre nous trois. Merci au chemin d’avoir mis Elisabeth sur ma route 🙏

Elisabeth en pull bleu et ses deux pèlerins éclopés.

Elisabeth a dix ans de plus que moi et elle n’arrête pas de m’épater ! Quelle énergie pour arriver à concilier toutes ses activités : s’occuper de son fils trisomique, accueillir des pèlerins, être bénévole pour officier les funérailles, Respect ! Avec Maria on se tient compagnie quand Elisabeth doit s’absenter, les deux jours passent bien vite. Elisabeth me trouve une solution à chacune de mes préoccupations : j’ai besoin d’une infirmière à domicile pour une injection, sa sœur fera l’affaire, j’ai une prise de sang de contrôle à faire, il y aura un labo à proximité de ma prochaine étape. Derrière nous, le Colombier du château de Marac.