Je suis à quelques km de l’hébergement quand le gîte m’appelle pour prendre des nouvelles. C’est Lawrence.
J'annonce que Rocquigny est en vue et que je vais arriver dans 1/2 h à 3/4 h.
Je commence à en avoir plein les lattes, il y a bientôt 9h00 que je suis parti, mais ça va, pas de douleur particulière.
Attention, commune homonyme dans les Ardennes. Ici c’est le 62, Pas-de-Calais, moins de 300 habitants.
Quelques informations de Wikipédia :
Classée au titre des Monuments historiquesL'histoire d'une reconstructionEn 1915, l’église de Rocquigny située sur la ligne de front est complètement détruite. L’édifice est reconstruit en 1929 selon les plans de l’architecte Jean-Louis Sourdeau, avec l’aide d’une entreprise d’Hénin-Liétard.
Cette église possède une grande originalité et témoigne de la vitalité de l’architecture de la Reconstruction dans la Région. L’édifice est de style Art-déco construit en béton armé et en briques. La structure se compose d’une maçonnerie de briques sur l’ensemble du premier niveau et de béton armé pour le couvrement des vaisseaux ainsi que le clocher. L’architecte dénude la structure du clocher, utilise des formes géométriques et apporte une légèreté à la structure sommitale.Le plan est lui aussi novateur, le clocher se dresse à 45° au sud-ouest de l’édifice, créant ainsi une dynamique. L’édifice repose sur une complète dissymétrie, créant ainsi un vaste espace intérieur. L’intérieur de l’édifice est d’une étonnante richesse décorative : Les dalles de verre, réalisées par Le Breton et Gaudin ; les vitraux de l’atelier Mayeur et Tison à Arras ; le mobilier intérieur décoré de mosaïques de Mauméjean.L’église de Rocquigny est emblématique des innovations des architectes de la Reconstructiondans le Pas-de-Calais, par l’usage du béton armé et d’un plan entièrement moderne ; elle est aussi le théâtre de l’expérimentation de la dalle de verre par Jean Gaudin, artiste inventeur d’un procédé promis à un succès considérable après la Seconde Guerre Mondiale.
La tour du clocher, très dégradée en raison de la structure ajourée, est déconstruite en 2003. Le programme de restauration engagé avec l’assistance à maîtrise d’ouvrage de la DRAC Nord-Pas-de-Calais de l’époque et la maîtrise d’œuvre de Lionel Dubois, Architecte en chef des Monuments Historiques s’achève en 2013 après 10 ans de travaux.
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Le béton s’est dégradé d’autant plus vite que le sable contenait beaucoup de morceaux de coquilles de coquillages et était poreux, m’a expliqué Lawrence. Quand l’eau atteint le ferraillage, c’est la gangrène du béton.
Il a été refait à l’identique en 2013.