Étape 018 - Sillery - Ambonnay / 21km / 460km

Publiée le 15/05/2024

Une journée OFF m’a fait du bien, même si je n’ai pas vraiment eu de courbatures depuis le départ. Comme toutes les choses de la vie, n’abuser de rien pour conserver le plaisir. 😁

Cimetière français 14/18 de Sillery

Corinne m’a amené à la sortie de la banlieue de Reims. On se sépare après un bon moment de partage et je retrouve mon chemin. Quelques centaines de mètres et un premier arrêt pour ce cimetière. Plus j’avance vers l’Est, plus les combats ont du être acharnés pendant la première guerre. Le photographe qui est en moi se demande à chaque fois comment il doit s’y prendre pour transmettre l’émotion du grand nombre de victimes.. Ça finit souvent par un panoramique !

La puissance de la géométrie

J’ai pris mon temps pour capter ces alignements de tombes, motivés par des combats de territoires bien dérisoires. La folie humaine une fois encore ! Aucune espèce animale n’a jamais fait cela !

Un nouveau logo de ce pèlerin de la Via Francigena

Je suis rassuré, j’ai retrouvé mon chemin.

Traversée des vignobles de Champagne !

Un nom attire mon regard, sans doute prononcé par mon père qui ne s’est jamais autorisé la folie d’une bouteille de cette maison !

En franchissant la montagne de Reims

Voici mon paysage de cette fin de matinée, un vignoble sur toute la plaine et le versant du côteau.

Un moulin sur une crête !

Le montagnard ne saurait passer à côté de ce point haut sans tenter de le vaincre ! Une route y mène, facile ! Je fais une entorse au balisage pour passer par la route du haut. Mon GPS m’a confirmé que je retomberai sur le chemin.

Un moulin célèbre !

Le portail est à l’image du nom du propriétaire, un grand nom et une histoire pas banale !

L’histoire de ce moulin !

Rencontre de promeneuses

J’avance bien sur mon étape et je rattrape deux promeneuses, mère et fille, qui prennent l’air sur ce chemin tranquille. Nous bavardons un moment tout en marchant, quelques kilomètres passent. Le Hollandais d’hier nous rattrape, on ne va vraiment pas vite, je change de compagnie pour orienter ce pèlerin. Je lui fais remarquer qu’hier, il a eu une belle chance pour résoudre ses soucis de logement et de vélo. Il me répond qu’en général il en a et me confirme qu’il a bien pu déposer son vélo chez les sœurs. Il s’arrête avant moi, à Trépail, on se dit à très bientôt.