A la sortie de Kuala Lumpur, les champs de palmiers à huile s'étendent à perte de vue. La route tourne beaucoup. Le bus klaxonne à tous les virages. Et nous apercevons enfin les premiers champs de thé.
Les plantations de thé sont fermées le lundi, du coup nous irons en voir une plus loin. Le bus nous arrête au bord de la route qui passe au milieu des champs. Nous avons quelques explications. Celle qui a marqué Carine : les ramasseurs de thé mettent des protections contre les cobras, et oui ça grouille de serpents là-bas dedans, Ils portent également des paniers de 40 à 50 kg avec un gros dénivelé à parcourir dans la journée. Tous les 3 ans les plantes sont coupées à la même hauteur, une plante dure 200 ans.
Le bus nous mène un peu plus haut en altitude, le chemin est difficile d'accès mais tous les véhicules de touristes se retrouvent sur ce petit parking bondé. Nous visitons la Mossy forest : une forêt qui reste dans la brume et l'humidité toute l'année. Les escaliers en bois sont glissants, nous ne voyons quasi pas de fleurs. Nous trouvons ce lieu peu intéressant et blindé de touristes.
Notre bus nous redescend à Cameron valley tea. On s'attendait à faire une visite de la plantation, voir les outils utilisés ou les gens en train de travailler... mais rien de tous ça ! On nous pose devant une buvette ou nous devons payer notre thé pour faire une "dégustation", sans aucune explication, ni même sans savoir s'il vient bien de la plantation où nous sommes. Très déçu !
Nous prenons la pause déjeuner près de notre hôtel avec soupe à la tomate. Puis aussitôt reparti à "two teurti" (14h30).
Notre 2ème sortie se fait... chez un producteur de fruits et légumes. Il faut dire que le gros des touristes en Malaisie vient de Singapour, c'est un peu leur campagne (comme des parisiens viendrait voir les vaches en Auvergne!), c'est leur instant découverte.
On apprend quand même 1 ou 2 trucs. La cameron apple est un fruit qui ressemble à une aubergine. On goûte à un maïs blanc et jaune très doux et à une espèce de fruit/patate.
De l'autre côté de la route, en contre bas, nous apercevons les fermes de cresson. Mais nous n'aurons pas l'occasion de voir le cresson de plus près. Le guide nous explique que la nature sauvage qui paraît intacte au alentour des plantations est en fait une supercherie. Vue d'hélicoptère le paysage est entièrement dévasté par les plantations humaines, notamment l'huile de palme.
La ferme de cactus que nous visitons n'est rien d'autre qu'une jardinerie. Puis nous enchaînons avec une autre ferme aux plantes : idem. La seule attraction pour nous est le petit chiot qui dort dans les allées. Les visites sont tellement monotone que nous avons hâte de rentrer.
La Strawberry farm, où il y a autant de salades vertes que de fraises n'attire pas plus notre attention. Nous prenons un encas à base de fraises méga infesté de pesticides (et oui y a a partout là-bas !). Et la journée est enfin terminée. Le repas est offert, et se sera steamboat, même chose que la veille !
Pour rentrer, le guide nous pose en dernier vers l'hôtel, autant vous dire qu'on était content de rentrer. Extrêmement déçu de cette journée. Il ne faut pas croire que vous serait en pleine nature dans les Cameron Highland.. bien au contraire, les fraises qui y sont cultivées hors sol y poussent plus vite qu'ailleurs (avec pas mal de produits dont on ne préfère pas savoir d'où ils viennent), ce qui leur confère un goût très acide (en gros c'est pas bon du tout). Vite qu'on passe à la suite.
On a connu des étapes plus intéressantes. Si vous y allez, pensez au moins à le faire lorsque les maisons de thés sont ouvertes, vous aurez peut être plus de chance que nous.
Une seule grosse découverte culinaire pour nous : le steamboat ! Et les gars se sont régalés.