À 7h30, le bus stationne dans les rues désertes de la ville d'Uyuni. Le soleil se lève à peine sur les habitations. Quelques chiens errants se font entendre au loin. En descendant du bus, je fais la rencontre de Flabia, une bolivienne qui parle couramment français, et qui tient une agence de tourisme à Uyuni. C'est par elle que je suis passé pour réserver mon excursion de 3 jours dans le désert.
Le seul moyen de locomotion dans le désert c'est bien entendu le 4x4. Je monte à bord de celui de Josué, notre chauffeur d'à peine 22 ans. À l'intérieur je fais la connaissance d'un couple d'Indien vivant en Australie, d'une française, Malika, Sofie une allemande et d'une péruvienne Angie. Tous les 7 nous nous mettons en direction de notre premier arrêt, le cimetière de train d'Uyuni. Là-bas gisent une vingtaine de locomotives à charbons et wagons qui permettaient d'acheminer le sel vers le chili.
Nous voici reparti en route direction le désert de sel. Étendu sur plus de 11 000 km² et situé à 3700m d'altitude, le Salar d'Uyuni est le plus vaste du monde. En 2015, le désert se situait sur le parcours du Dakar, comme en témoigne cet édifice érigé au milieu du désert.
Un peu plus loin se situe le seul refuge du désert de sel, nous y marquons notre pause déjeuner. Avant de passer à table, je vais faire un tour au niveau des drapeaux qui flottent au grès du vent, et qu'est ce que je vois ... un drapeau du stade Rennais. Ils sont trop fort ces bretons!
Après la pause déjeuner nous nous remettons en route direction l'île aux cactus. Mais sur le chemin nous faisons une halte au milieu de nul part afin de faire les fameuses photos du Salar.
Les photos terminées, nous reprenons la route vers l'ile aux cactus, dont l'entrée coute 30 bolivianos. Du haut du monticule, la vue sur le désert est superbe
Sur la route qui nous mène au refuge où nous allons passer la nuit, le 4x4 s'arrête près d'une lagune d'où nous admirons le coucher de soleil. La réflexion de la lumière du soleil sur l'eau claire nous offre un spectacle magnifique.