De Klaustur à Höfn

Publiée le 05/07/2021
Une longue étape haute en couleurs

Couches de lave

Non loin de l'hôtel Laki, se trouve un petit bunker, dans lequel on peut visualiser l'évolution du sol depuis l'époque de la colonisation de l'Islande, vers l'an 900. Nous allons donc y jeter un coup d'oeil avant de reprendre notre route vers l'est.

Bunker aux couches de lave
Epoques et couches de lave

Faire le plein en Islande

Blue Rental Cars nous a remis un jeton de réduction pour certaines marques d'essence. Comme il y a une station à l'entrée du village, nous préférons faire le plein, d'autant que la route risque d'être longue et que les pompes vont se faire rares. C'est un service automatique et nous sommes un peu perdus : il faut choisir le montant que nous voulons acheter. Aucune possibilité de choisir l'option : faire le plein. Je me trompe d'un zéro dans la conversion en euros et du coup je demande 20 000 couronnes, soit 140 € et non 14 ! Bien sûr, l'essence n'est pas aussi chère que cela et l'automate cesse de servir quand on atteint 5 000 ISK. Normalement, le montant payé doit être ajusté, mais je ne suis guère rassurée !

Nouvelles fraîches du 7 juillet : le montant débité est bien celui correspondant au nombre de litres réellement utilisés !  :)

A la station service

Cascade de Foss à Síðu

Notre première étape est pour une cascade de 70 m de haut, se terminant en éventail. Elle est tout près de la route, on ne peut pas la manquer. Par contre, l'accès est condamné, il n'est pas possible d'aller jusqu'au pied. Ce que nous avons manqué, par contre, c'est Nupsstadur, un hameau abandonné avec une église et quelques habitations, au toit de gazon. Idem pour l'église de Hof, un peu plus loin. Les indications de lieux sont rares, les panneaux tout petits et je n'ai pas vu la route filer !

Cascade

Skeiðarársandur

Le temps est plutôt doux ce matin et le plafond de nuages élevé. On arrive même à voir quelques trouées de ciel bleu. Nous traversons l'immense plaine de sable noir du Skeiðarársandur, la plus vaste au monde de ce type. Ce sont les glaciers qui ont créé ce phénomène.

Skeiðarársandur

Skaftafell et glacier Svínafellsjökull

Nous longeons l'immense calotte glaciaire de Vatnajökull, la plus grande d'Islande (7 900 km²) et voyons surgir ça et là des langues glaciaires, avant d'arriver à un parking d'informations sur l'éruption du volcan Grímsvötn  en 1996; Le torrent d'eau qui est descendu du glacier a charrié avec lui des icebergs qui ont tout détruit sur leur passage, y compris le pont dont une partie de la carcasse est exposée sur place.           

Pont tordu par le torrent glaciaire

Skaftafellsjökull

Un peu plus loin, nous entrons dans le Parc Naturel de Vatnajökull, pour aller faire une courte marche de 3.7 km aller/retour, afin de nous approcher au plus près du glacier Skaftafellsjökull. Les lieux sont bien aménagés, avec parking payant, toilettes, centre d'information et cafétaria. Le chemin qui mène au glacier est très facile. Il est possible de faire une boucle en empruntant un chemin différent pour le retour, mais après quelques mètres, nous constatons que le terrain est plutôt accidenté et rebroussons chemin pour faire comme tout le monde ! Nos vieilles jambes ont déjà été suffisamment sollicitées les jours précédents !

Skaftafellsjökull
C'est plus facile avec un gué !

Jökulsárlón

Les glaciers islandais, comme presque partout dans le monde, fondent et régressent.. Celui de Breiðamerkurjökull, qui touchait l'océan, en est maintenant à 1 500 m. En fondant, sa glace a formé une lagune qui s'étend d'année en année. De nombreux icebergs de toutes formes et couleurs y flottent. Quand ils arrivent dans l'océan, celui-ci les malmène et rejette sur la plage des milliers de petits blocs de glaces. On dirait de gros diamants et la plage est connue comme "plage des diamants". C'est un spectacle absolument magnifique ! Malheureusement, le soleil, qui avait son apparition au-dessus du glacier Skaftafell quand nous l'avion quitté, s'est de nouveau caché et les nuages sont très bas. On s'interroge sur l'opportunité de nous arrêter dans les environs pour espérer profiter d'un spectacle encore plus grandiose demain, mais les prévisions météo ne sont pas optimistes. Nous continuons donc notre route vers Höfn, au bord d'une réserve naturelle fréquentée par de nombreux oiseaux.

Plage de diamants
Icebergs
Oiseaux sur iceberg

L'anecdote du jour

De nombreux petits ponts ont été construits au-dessus des ruisseaux qui coulent des glaciers vers la mer. Ils sont très étroits et ne permettent le passage que d'une seule voiture, ce qui ne pose guère de problème. A l'approche de l'un de ceux-ci (le plus long qu'on ait eu à emprunter), je m'avance prudemment, ayant vérifié qu'il n'y avait pas de véhicule de l'autre côté. Pas de veine, au bout d'une centaine de mètres, une voiture arrive en face. Je pense qu'elle va reculer, d'autant qu'elle est seule, alors que nous sommes trois voitures à la queue leu leu. Mais non, Monsieur n'est pas décidé, même s'il n'a pas parcouru plus de chemin que nous. S'il était pressé, pas de veine, car la marche arrière n'est pas ma manœuvre favorite ! Cela a donc pris un temps certain. En passant, la passagère nous a fait des signes amicaux de la main, auxquels nous avons répondu par un visage courroucé !!!!

1 commentaire

aurore06

Que de beaux paysages! Et il me semble que vous êtes souvent les seuls touristes ! 😃bonne continuation !

  • il y a 3 ans