C’est pendant la pause pipi de Vic que je m'arrête sur un panneau publicitaire de la ville et que je tombe nez à nez avec une affiche plus intéressante que ses voisines. Une ferme d’alpacas a quelques minutes ! Ni une ni deux nous sautons en voiture pour nous y rendre. Vic se voit attribué un petit alpacas tout calme à la demarche lente, tandis que le mien est plus jeune bien que plus grand et tout excité. Bonne distribution, qui se ressemble s'assemble !
Nous baladons nos tout mignon alpacas en laisse comme si nous baladons nos chiens, le mien trottinait voir sautait tandis que Vic encourageait sa vedette. Nous avons rejoind la tribu de femelles pour les nourrir et certaines d'entre elles étaient très tactiles. Je ne parle pas de celle qui m'est monté sur le dos par surprise mais de celles à l'affût de caresses, de câlins et de bisous. Je crois même que Vic a fait fondre un cœur d’alpacas. Leurs fourrures est si douces et leurs têtes tellement mignonnes que je les ai inscris sur ma liste de Noël. En plus contrairement à leurs cousins les lamas, ils ne crachent pas. Passage obligé dans la petite boutique souvenir car ça c'est sûr, ça en sera un superbe de souvenir.
L'accueil du camping où on pose nos affaires nous parle d'un spectacle son et lumière dans un parc de New Plymouth. Le soir même on s'y rend sans grande attente après avoir observé le coucher de soleil depuis la mer, et on s'y balade durant 2H tant la surprise fut bonne. Un petit goût d’Avatar pour les connaisseurs.
Le lendemain à l'aube nous sommes prêtes à gravir des montagnes et c'est le cas de le dire. Je jette mes baskets inséchables à la poubelle du parking et c'est partir pour 2H30 de monté en basket de sport. Mais celui ou celle qui a annoncé ce temps ne la pas fait avec la pile électrique Freddy Momo qui ne s'arrête pas et qui trace sa route sans réserve ! 1H40 d'effort et de perles sur le front aura été suffisant. La rando se fait en pleine forêt avec peu de points de vue et de tout son long sur des lattes en bois. Jusque là c'est bien vu pour éviter glissades et inondations par mauvais temps mais l'espace entre chacunes d'entre elles fut très mal calculé. On a passé notre temps à se prendre le bout des pieds dedans 😂.
Commencer sous le soleil, continuer avec du vent, persévérer sous la pluie, finir sous la grêle., voilà pourquoi je pense que Vivaldi et ses 4 saisons étaient invités aux festivités. Le refuge nous a abrité le temps de grignoter noix de cajou et bananes, et de discuter avec des couples de français en attendant que Vivaldi rembale son talent et son orchestre avec. Malheureusement cela n'est jamais arrivé... la météo était toujours en musique. On a pourtant marché davantage pour rejoindre le lac qui vaut la fameuse photo si célèbre de la Nouvelle-Zélande. Imaginez, en premier plan un lac qui paraît être de taille conséquente alors qu'il s'apparente en réalité à une grosse flaque d'eau, en second la faune et la flore où on se rend pour tapper la pose et se refléter dans le lac, en fond le grand le fameux le merveilleux l'unique Mont Taranaki. Je vous laisse regarder les.photos pour trouver le cliché vainqueur. Encore une fois on ne se plaind pas, ça aurait pu être pire comme pour le randonneur qui y a laissé sa semelle coincé entre deux lattes. On l'avait dit, mauvais calcul ou immense pied de l'ingénieur..
