Mon voyage débute par le Pérou, j’atterris donc à Lima, la capitale.
Le premier soir à l’auberge est quelque peu compliqué. Arrivant à minuit, j’ai prévu de prendre une chambre seule pour éviter un réveil en fanfare à mes voisins. Résultat : j’atterris dans une chambre sans fenêtre, d’environ 6m2, emplie d’une forte odeur d’humidité et de tabac : le rêve.
Après une nuit des plus reposante angoissante, je me
réveille pour la première fois à l’autre bout du monde et cette fois-ci, c’est
plutôt l’excitation qui me saisit. J’ai finalement changé de chambre le
lendemain, les dortoirs sont parfois bien plus accueillants que les chambres
individuelles.
Je débute par une visite de Lima, en compagnie de mon amie Marina, rencontrée dans l’avion.
Lima est une ville immense, densément peuplée et plongée de façon quasi constante dans une sorte de brume (cf. le Routard, je n’invente rien). Ajoutez à cela des embouteillages monstrueux, un trajet en bus digne de la ligne 13 de Paris (voire pire) : clairement Lima n’est pas un coup de cœur.
Le centre ville est tout de même assez joli, avec ses petites ruelles typiques et ses façades mêlant couleur et architecture coloniale. Nous avons également pu voir quelques belles églises.
Voici un petit aperçu en photo.
Nous déjeunons au mercado central où l’on peut déguster un ceviche (spécialité péruvienne) pour une somme assez modique, au milieu des allées du marché. Je laisse à Marina le plaisir de goûter, ne mangeant pas de poisson. Nous sommes les seules touristes ce qui ne manque pas de susciter les regards et les rires (ils doivent vraiment se demander ce que deux nanas habillées en intégral quechua viennent faire ici).
Nous terminons notre balade par une jolie vue sur le quartier de Rimac, sans toutefois nous y aventurer, ce quartier étant présenté comme craignos par les guides.
Les péruviens que nous avons rencontrés sont tous très sympathiques et, malgré la barrière de la langue (mon espagnol est très approximatif), les échanges se font très facilement.
Le lendemain, je pars explorer le quartier de Miraflores où se situe mon auberge et qui est censé être le quartier touristique. Il s’agit tout simplement d’une succession de boutiques, centres commerciaux vétustes et chaines de restaurants types Mcdo ou KFC. Pour moi, ce quartier ne présente que peu d’intérêt, mais il me semble toutefois que c’est le quartier riche de la ville.
Je descends jusqu’à l’océan, que surplombe le parc del amor.
Après avoir longé l’océan pendant une bonne heure, force est de constater que la beauté des lieux me laisse de marbre, bien que l’on se trouve en bord d’océan (j’adore la mer en temps normal). Le quartier est impersonnel, austère, gris et la circulation très dense.
J’arrive ensuite dans le quartier de Barranco qui est présenté par les guides comme le quartier montant de la ville, avec ses galeries d’artistes, ses maisonnettes de toutes les couleurs, où figurent, sur certaines, des œuvres de street art.
Barranco est une bonne surprise pour la petite bobo qui est en moi !
Il est maintenant temps de quitter Lima, pour le sud, direction Paracas.