Arrivée au Vietnam quelque peu difficile. Je suis encore bien fatiguée après mes péripéties thaïlandaises. Et surtout, j’entre dans le pays sans visa, avec un billet de location, destiné à prouver que je pars dans 15 jours (ce qui n’est pas le cas), ma demande de e-visa n'étant toujours pas approuvée. Let’s see!
Update : j'ai réussi à faire une extension de visa, payée 50 dollars dans un immigration office. And funny fact, au moment où je sors de l’agence, je regarde mes mails et découvre que mon e-visa est arrivé, 1 heure plus tôt… ou comment payer deux fois son visa. Mais l’essentiel est que je puisse rester.Je débarque donc à Ho Chi Minh City (Saigon), pour la dernière étape de ce voyage. Cela commence plutôt mal puisque je tombe sur un taxi de l’arnaque dès la sortie de l’aéroport. Le chauffeur me montre qu’il a un meter, je me dis que dans ce cas, pas d’arnaque possible. Et bien si, puisque le meter tourne à toute vitesse. Le temps que je me rende compte que ça chiffre très vite, il est trop tard pour descendre. J’ai donc payé 600 000 dong pour 30 minutes de taxi, quand le prix réel est de 100 à 200 000 dongs (ce que j’ai payé le lendemain). Je suis tellement fatiguée que je paye sans broncher, en me disant que ça devait bien arriver un jour.Je poursuis la soirée en allant dîner, non loin de mon hostel. La circulation est chaotique. Je savais que HCM était connue pour cela, mais je suis quand même impressionnée. Je mets plusieurs minutes à traverser les rues, malgré les passages piétons. Autant dire qu’à ce rythme je ne suis pas allée très loin ! J’échoue donc dans une petite cantine locale où tous les vietnamiens mangent leur Pho.Je préfère ne pas m’éterniser à HCM et décide de repartir le lendemain pour Danang et Hoi An, plus au nord et plus tranquilles.
J’ai la bonne surprise de découvrir, le lendemain matin, que la clim de la chambre s’est littéralement vidée sur mon sac. Bilan : permis international, ordinateur, livres et tous mes carnets trempés. Je suis à deux doigts de prendre un vol retour pour Paris, d’autant plus que l’hostel refuse de me rembourser. Première impression sur le Vietnam : je me casse ! Mais ça serait renoncer un peu vite, j’essaie donc de sécher rapidement mes affaires avant d’aller pendre mon vol pour Danang.
Après ces débuts un peu chaotiques j’arrive à Hoi An, la ville des lanternes. Changement radical de décor, la vieille ville est pleine de charme et les rues du centre sont piétonnes. J’ai également la chance d’être dans une guest house adorable, tenue par une famille d’une grande gentillesse. Je passerai donc près d’une semaine à Hoi An, à la fois pour le charme de la ville, mais aussi pour préparer et passer des entretiens professionnels.
Hoi An est située au centre du Vietnam, c’est une ville proche de la mer qui comporte de nombreux canaux. Son architecture très typique, faite principalement de bois, date du XVIIème siècle. Hoi An est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ici, on se déplace soit à moto soit à vélo. Pour ma part, je choisis le vélo pour profiter au mieux de ma balade quotidienne vers la vielle ville. On a vraiment le sentiment de prendre le temps, et c'est très appréciable.La vieille ville est très jolie et agréable, on peut se balader à pied et admirer les petites maisonnettes qui abritent des boutiques et des restaurants. Mais ce qui fait le charme de Hoi An ce sont bien entendu les milliers de lanternes qui sont suspendues un peu partout. La journée, ce sont autant de tâches de couleur parsemées dans la ville, et la soir, la lueur qu’elles diffusent donne un côté magique aux lieux.
Hoi An comporte également un marché local, où l’on peut acheter des fruits, poissons et autres denrées, mais aussi de nombreux souvenirs. Pour une fois je suis raisonnable (ou ma banque l’est pour moi).
Une des attractions de la ville se situe de l'autre côté de la rivière où, à la nuit tombée, se tient le night market, où l’on peut acheter de la street food et encore plus de souvenirs. Ce n’est pas ma partie préférée en raison de la foule. En réalité, le soir venu, il vaut mieux se balader dans la vieille ville qui est beaucoup plus calme.
En plus des nombreux temples qu’elle comporte, Hoi An compte deux ponts très célèbres, le premier est un pont couvert japonais et le second, qui traverse la rivière, permet d’avoir une très jolie vue sur les bateaux qui naviguent sur la rivière, avec toutes leurs lanternes.
La fin de journée est mon moment préférée : balade le long des quais, je regarde les bateaux qui commencent à embarquer les touristes, les Vietnamiens qui vendent des bougies flottantes. Et malgré le monde (car oui on ne peut pas dire le contraire, Hoi An est très touristique), règne ici une grande douceur de vivre.
Pour terminer en beauté, Hoi An dispose également de plages, situées à environ 30 minutes à vélo de ma guest house. La balade se fait facilement puisqu’ici tout est plat. On traverse la ville, puis on traverse des rizières (pas folichonnes, contrairement à ce que vendent beaucoup de blogs) et on arrive à la plage. Là aussi, mieux vaut ne pas s’attendre à une plage paradisiaque. Mais pour un jour où deux, ça fait le job.
Après une semaine passée à Hoi An, de longues promenades à vélo et autant de balades dans la vieille ville, il est temps pour moi de repartir vers le nord, direction Hanoï.