Je quitte Paracas à 18h30, c’est parti pour 14h de bus de nuit, direction Arequipa, ville située tout au sud du pays, à 2300m d’altitude et entourée de 3 volcans.
Le trajet est interminable et j’arrive épuisée à Arequipa. Je commence tout de même un petit tour de la ville, réputée charmante et typique ; le centre ville est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Je déjeune au mercado San Camillo : prix imbattable et ambiance très authentique puisqu’il n’y a que des péruviens.
Le tour de la ville est relativement rapide et, avec mes 14h de bus dans les pattes auxquelles s’ajoute une chaleur plombante (mais j’ai pu ressortir mon short !), je rentre me reposer. Je passe ensuite la soirée en compagnie de 3 italiennes rencontrées à l’auberge, direction le centre pour aller tester le fameux Pisco sour. La Plaza de armas illuminée est particulièrement jolie !
Je pars à la découverte des quartiers extérieurs d’Arequipa, notamment le quartier de Yanahuara où se situe un assez joli point de vue sur la ville et le volcan Misti. Je vais ensuite visiter el monasterio de la Recoleta et assiste à la messe, donnée dans la superbe église du monastère.
L’après-midi est consacrée à la visite du convento y monasterio de Santa Catalina.
Minute culture (et plagiat du Routard) : fondé en 1579, il s’agit du plus grand couvent carmélite au monde. Véritable ville dans la ville avec ses ruelles, places et cloîtres, il a abrité presque 170 nonnes durant 4 siècles. Partiellement détruit par les tremblements de terre que la ville a subis, il a été réhabilité.
La visite de ce monastère est une très jolie découverte : l’endroit est immense et l’on peut se balader pendant 2 heures dans les petites ruelles colorées, les cloîtres fleuris et découvrir la vie des nonnes et de leurs servantes puisque les « cellules » où elles vivaient ont été conservées et aménagées de façon à ce que l’on puisse se représenter la vie de ces religieuses. Etonnamment (et tant mieux pour moi) il y a très peu de monde.
Après une dernière soirée à Arequipa en compagnie de ma copine Lamia, je rejoins la ville de Cabanaconde, à 6h de bus. Le trajet en lui-même vaut déjà le détour puisqu’il permet de voir de très beaux paysages ! Trajet fortement déconseillé aux personnes cardiaques car le bus roule comme un fou le long de routes vertigineuses.
Je pars en compagnie de français rencontrés la veille pour un trek de 2 jours dans le canyon.
Day 1 : descente jusqu’à San Juan de chucho et l’oasis de Sangalle : plus de 20 km de marche depuis notre auberge et approximativement 1300 m de dénivelé en 6h, le tout dans une chaleur de bête. Est-ce que les paysages sont époustouflants ? Oui. Est-ce que j’ai cru que j’allais mourir ? Oui.
La récompense est belle et nous arrivons en début d’après-midi à l’oasis de Sangalle, dans le fond du Canyon.
Day 2 : réveil à 4h30 pour entamer la remontée vers Cabanaconde. Nous partons dans la nuit pour une grimpette de 2h30, avec 1100 m de dénivelé.