de l'effervescence de la ville aux plages de l'océan

Publiée le 11/06/2024
Quitter la ville sous la pluie pour retrouver les plages ensoleillées de l'océan Indien

de la ville à la plage

Nous quittons ce matin, sans véritable regret, la bouillonnante ville d'Ubud. Rarement une ville m'a fait cet effet de bruit et de fureur sans limites, que ce soit dans les rues de Bangkok, de Chiang Mai ou de San José, jamais je n'ai eu cette impression d'être écrasé par le bouillonnement de la circulation. 

Cette ville est une aventure à elle seule, mais il faut y passer au moins une journée pour en prendre la mesure.

Nous partons pour Sidemen, petit village bien plus authentique, perché dans les montagnes, qui a deux spécialités. Des rizières de toute beauté, et le village est un des derniers où subsistent des ateliers qui tissent les authentiques sarongs, ainsi que des foulards en soie d'une très grande beauté.

Nous irons en premier à la rencontre de ces femmes, qui toute la journée tissent , sur de vieux métiers manuels, certaines filent, d'autres tressent les fils de couleurs pour préparer les motifs, et les dernières tissent les étoffes.

Vient ensuite le tour des hommes, a eux la charge de la coloration, ils colorent à la main, avec des pinceaux en fibre de coco, les étoffes qui se parent des plus belles couleurs, enfin les derniers appliquent une sorte de vernis qui fixera définitivement les couleurs. 

La plupart des gens qui travaillent ici ont un certain âge, et pourtant nous aurons la surprise de découvrir plusieurs jeunes garçons en pleine apprentissage, la tradition se perpétue et c'est une excellente chose !!!

Nous reprenons ensuite la route vers les rizières, mais des nuages dévalent les pentes des montagnes, le brouillard nous entoure, et un peu plus loin c'est un véritable déluge qui s'abat sur nous.

Nous décidons dans ces conditions de renoncer aux rizières, et nous mettons le cap sur Tirta Gangga, un palais aquatique, cadeau d'un des derniers rois de cette région à sa reine, le palais qui est en fait une succession de bassins, à été construit en 1938. Malheureusement il fut gravement endommagé en 1963, à la suite de l'éruption du volcan Agung, qui fit plusieurs milliers de victimes.

Du palais d'origine il reste les bassins et une fontaine, les bâtiments d'habitation ayant été détruits, certains sont en cours de restauration. 

L'endroit est rempli de touristes qui viennent se prendre en photo, dans des décors instagrammables, et passent du temps en longues poses qui leur semblent "artistiques".

Malgré tout il se dégage de l'endroit une certaine poésie, poésie qui devient encore plus sensible quand une averse soudaine pousse tout le monde à trouver refuge sous les préaux voisins.

Tous seuls sous l'averse, les bassins reprennent leur visage d'origine, une preuve d'amour d'un roi à sa reine, et on se prend presque à souhaiter que l'averse dure encore un peu......

A la sortie du palais, notre route nous mène vers notre destination du jour, là où nous allons poser nos valises pour deux jours, Amed Beach, au bord de l'océan indien.

Cette petite station balnéaire, aux pieds du volcan Agung, déroule de belles plages de sable noir.

Des barques de pêche se prélassent au soleil brulant, et la chaleur de l'eau est presque celle de l'air, ce qui rend la baignade facile.

Cette après midi et demain seront donc deux journées calmes et dédiées au repos et à la balade en bord de mer. Peut être, si j'en ai le courage, que je vous dirais ce qui s'est passé......

Allez, bonne nuit et à demain !

les rizieres sous la pluie
la porte, splendide, de l'atelier
metiers a tisser
metiers a tisser
le rouet
la coloration
la relève
la porte du palais aquatique
les bassins
les fontaines
les bassins
merci l'averse
Amed Beach
Amed Beach

Resto ou Warung?

La différence entre les deux est capitale, même si warung veut plus ou moins dire restaurant en Baasa. 

En fait c'est facile, un restau, c'est un endroit où vont les touristes, c'est cher, et souvent on y sert de la nourriture occidentale, ou au mieux occidentalisée.

Les warungs sont ce qu'on pourrait appeler des gargotes, ou des boui boui, ilen existe de toutes les tailles, les plus modestes ont une ou deux tables, et pour les autres on s'assoit où on peut, les plus grands peuvent avoir un grand nombre de tables. Mais dans tous les cas c'est un cuisine plus authentique, à destination aussi bien des touristes que des locaux, et les prix sont en adéquation.

Oh bien sûr, souvent les chaises et les tables sont en plastique et de récup, mais on n'y vient pas pour le décor !!!

warung
warung (plus luxe déjà)
2 commentaires

Lyne

Merci Olive pour ce nouveau voyage du jour … un plus pour les bassins que j’aime ..

  • il y a 3 semaines

Brochette74

Magnifique étape encore une fois
Merci 🤩

  • il y a 3 semaines