Nous faisons tout d’abord un saut par la région des Catlins, zone agricole côtière de l’Île du Sud où nous avons pu profiter de beaux paysages, notamment à Nugget Point ! Nous passons ensuite une journée vers Dunedin, ville importante de la région. C’est une ville où de nombreux écossais ont émigré au moment de la vague migratoire européenne au 19ème siècle. On y ressent, d’après les locaux, une ambiance typiquement écossaise. Ne connaissant pas (encore) l’Ecosse, nous ne pouvons pas en juger mais nous avons vraiment apprécié la ville et son architecture. Nous sommes même tombés par hasard sur un concert d’orgue dans la cathédrale de la ville ! En somme, une belle découverte mais qui ne nécessite pas la rédaction d’un article complet.
Nous avons ensuite choisi de passer quatre jours dans la
région de Mont Cook. Pour y arriver nous roulons longtemps, très longtemps,
sous une chaleur écrasante (et oui, on se permet de se plaindre de la chaleur,
ahaha) dans un paysage de plus en plus impressionnant au fur et à mesure que
nous nous rapprochons. Nous découvrons ainsi la beauté du lac Pukaki avec en
fond les sommets enneigés.
Le mont Cook est le point culminant de la Nouvelle-Zélande à environ 3700
mètres. Le village dans lequel nous campons est situé au pied d’un autre haut
sommet qui nous permet d’avoir une vue grandiose sur la montagne. Le soir, le
soleil couchant donne des reflets ocre à la glace. Nous sommes assez surpris
par les températures assez élevées, autour de 30°C, alors que nous sommes à
environ 1000m et que nous pouvons observer beaucoup de glace et de neige autour
de nous.
Le lendemain, suite à la lecture d’un article d’un blog de voyage qui nous a beaucoup inspiré, nous décidons de partir deux jours en excursion direction Ball Hut. Une « hut » est l’équivalent d’un refuge de montagne en France. Celle-ci, toute petite, ne comprend que trois lits et se situe en dehors des zones très fréquentées. Nous partons donc tôt pour avoir une chance d’avoir des lits de libre. Le chemin suit une moraine pendant la quasi totalité de la randonnée. Une moraine est le mur d’un glacier. On peut en voir beaucoup ici malgré le fait que les glaciers ont beaucoup fondu. Du haut de la moraine nous pouvons voir en contrebas le glacier recouvert d’une couche grise de roche et de poussière. Nous pouvons voir aussi qu’une bonne moitié du glacier est désormais un lac. Les sons provoqués par les craquements du glacier et les chutes de glaces sont impressionnants. Nous évoluons pendant plus de deux heures le long de la moraine jusqu’à arriver à un point où le chemin est recouvert d’énormes roches qui ont dues dévaler la montagne un hiver lors d’une avalanche. La suite du parcours est donc moins évidente car il nous faut évoluer dans des roches, parfois instables, pendant plus d’une heure. Néanmoins, au moment de monter sur le plateau le chemin parcouru en vaut la chandelle : nous découvrons une petite hutte rouge, perdue au milieu de la montagne, qui nous servira donc de refuge pour la nuit. Au loin, on peut voir la langue du glacier jaillir entre les montagnes. Nous passons la fin d’après-midi à profiter du lieu. Quelques groupes de personne viennent aussi passer la nuit ici mais, par chance, ils ont tous amenés leur tente. Nous aurons donc le refuge pour nous !
Au coucher du soleil nous sommes intrigués par des chants d’oiseaux particulièrement forts et particuliers. Nous voyons finalement apparaître à l’horizon un vol de cinq Kéas majestueux qui viendront passer quelques temps à une centaine de mètre de la hutte. A la nuit tombée, le ciel est illuminé de milles étoiles et nous pouvons facilement deviner la voie lactée. Nous dormons ensuite comme des marmottes.
Le lendemain, nous faisons le retour jusqu’au camping et profitons du soleil de la fin de journée.
Le jour suivant, nous patientons jusqu’à la fin d’après-midi pour laisser derrière nous les heures les plus chaudes de la journée (eh oui, le choc thermique va être brutal en rentrant !). Nous partons ensuite nous balader sur la très fréquentée Hooker Valley Track. Cette balade de 3h nous permet de découvrir le Mont Cook sous de très beaux angles. Nous avons aussi pu voir de manière très significative la trace de la fonte du glacier de part la présence immense de la moraine (mur gris sur la photo ci-dessous ; il faut s’imaginer qu’il y a très longtemps le glacier recouvrait cette zone sur toute la hauteur). Ce chemin est très agréable et nous profitons des derniers moments avec bonheur.
Cet article sera définitivement le dernier que nous publierons de la Nouvelle-Zélande. Merci à tous ceux qui nous ont lu et pour vos retours. Nous sommes très heureux d’avoir pu partager un bout de notre voyage avec vous ! Nous comptons plus de 1000 visites sur cette page et sommes très agréablement surpris !
Nous décollons de Christchurch jeudi 2 février vers 18h45 heure locale et arrivons à Paris vendredi 3 vers 11h heure locale après plus de 29h d’avion !
A bientôt en France :)
Justine et Thibault