Cambodge - Kampot, les plantations de poivre

Publiée le 05/11/2018

Il pleut et fait tout gris mais notre coeur est ensoleillé en quittant ce lieu où on perd la notion du temps dans tous les sens du terme...

Jules raconte la plantation

Le plant de poivre grimpe et est donc positionné sur des poteaux. Un même plan de la même variété donne des poivres différents en goût et en couleur : blanc, noir, vert, rouge. On récolte d'abord le grain rouge, complètement mûr, un à un à la main, c'est pourquoi il est plus cher. Le blanc est tiré de poivre mûr duquel on a enlevé la peau pour ne garder que la chair. Le noir est un grain presque mûr qui sèche au soleil. Les grains pour le poivre vert sont récoltés entre septembre et février et doivent être consommés immédiatement ou stockés dans le sel à l'abri de l'humidité.

Le lac secret en buffles d'eau

Nous aurons passé pas loin de 5h à la plantation entre la visite, la dégustation, le déjeuner fabuleux dans un cadre qui l'est tout autant. En plus de la vue sur les plantations, les bâtiments sont des constructions traditionnelles qui ont été transportées sur la plantation dans un souci de préservation. Nous nous laissons séduire par la balade en buffles d'eau jusqu'au lac secret. Nous étions partis pour 1h, il nous en aura fallu 2... cest que c'est pas rapide le buffle même si le Buffalo driver donne du grognement pour les faire avancer.

Plein les yeux

Quand un trajet est aussi l'objet d'enchantements...

Plein les papilles

Amok de poisson. Sorte de crêpe salée au lait de coco (Mais en forme de boules). Glace vanille au poivre de Kampot. Crabe au poivre vert de Kampot.

Ananas et Lotus, des mets fréquents dans les plats

Craquage

Journée idyllique jusqu'aux grottes de Sorsia où Éric craint l'équarrissage tandis que nous nous enfonçons dans les grottes (2 pour le prix d'une) avec nos téléphones comme seules lampes. Pas grand chose de stupéfiant à y voir mais des chemins glissants, très pentus et même un peu d'escalade. Et tout ça avec un guide malentendant dont les mimes restent parfois un mystère pour nous. Alors en sortant, on décompresse.?

Un mot sur Kep

Après une rando décevante dans le parc national, nous débouchons sur l'asphalte en plein cagnard. Les 2 bornes qui nous restent promettent un grand moment de galéritude. Aussi, le pick-up qui s'arrête pour nous charger apparaît comme notre sauveur. Quelques instants plus tard, nous savourons de délicieuses boissons face à la mer. Comme quoi le bonheur tient à peu de choses... Après avoir retrouvé notre tuk-tuk perdu, direction la plage. Mais tout le monde n'en profite pas de la même façon. Une noix de coco pas fraîche a raison d'Amélie et Achille. Comme quoi le bonheur peut être de courte durée ?

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