Construite au XVe, elle est inacessible au public pendant 5 siècles d'où son nom.
Cet édifice est tellement grand qu'on se sent tout petits encore plus lorsqu'on est sur les remparts et qu'on embrasse la vue.
L'empereur avait une salle différente pour chacune de ses occupations. Chaque porte d'entrée de la Cité (il y en a 4) est utilisée en fonction de son grade dans la hiérarchie.
Elo: une turpitude intestinale, un audio-guide qui fonctionne approximativement et des salles fermées à la visite sans explication (Le côté aléatoire en Chine n'est pas toujours le plus agréable) entachent un peu ma visite. Mais, face à l'immensité et la beauté des lieux, ces désagréments sont vites oubliés.
Devant nous, la plus grande place publique du monde (44ha) tristement connue pour le massacre de centaines de civils (des étudiants notamment) par l'armée en 1989. Nous assistons à la dépose du drapeau à la tombée de la nuit.
Derrière nous, le mausolée de Mao Zedong où repose sa dépouille embaumée dans son cercueil de verre, visitable si tant est que l'on ait envie de faire des heures de queue. Le 1er président de la République populaire de Chine est encore très vénéré plus de 40 ans après sa mort pour les progrès en matière d'éducation, de droit des femmes, de conditions de vie en général même si 40 à 70 millions de personnes sont mortes entre temps surtout de famine.
Ce parc servait à l'empereur (fils du ciel) pour les rites favorisant la moisson.
En photo, la voute céleste impériale qui renfermait des tablettes sacrées. Nous travaillons les multiples sur l'autel du Tertre circulaire composé de 3 terrasses en marbre dont l'ordonnancement repose sur le chiffre impérial 9. Au mur de l'écho, le diamètre et la propagation du son constituent notre programme. (? pour rassurer les maîtresses qui nous suivent).
Et puis, dans la longue galerie, les habitants viennent jouer, danser, écouter la radio, discuter... Nous nous y installons aussi pour jouer.
Les Hutong sont des ruelles étroites typiques de la Chine ancienne. Elles sont jalonnées de grandes portes en bois peintes qui donnent sur des cours partagées desservant plusieurs logements. A l'entrée figurent des tambours en pierre ou des lions. Un moment agréable loin de la foule des sites touristiques.
La légende du Kung Fu (Jules avec de l'aide quand même)
Un enfant se rend dans un temple car sa mère veut qu'il reçoive une éducation du Kung Fu.
Il a peur et ne veut pas quitter sa mère.
Le maître Kung Fu, pour le rassurer, lui raconte sa propre histoire et comment lui aussi a vaincu ses peurs pour devenir un maître guerrier.
Le Kung Fu est un art martial de self défense. Il était pratiqué par les moines en quête de communion avec la nature. Les mouvements sont basés sur ceux de 12 animaux : serpent, dragon, aigle, singe, tigre, ours, cheval, alligator, poulet, épervier, hirondelle, poisson.
La pratique du Kung Fu endurcit le corps. Ainsi, les pratiquants peuvent résister aux pointes d'une arme, casser des lames de fer avec leur crâne, des bâtons avec leurs bras et leurs jambes... C'est très spectaculaire.
Cette histoire nous permet de voir l'entrainement et la puissance des moines.
Dans toutes les villes visitées, une tour de la Cloche et/ou une tour du Tambour, horloges officielles où, chaque heure résonnait le son du Tambour ou de la Cloche. Ici les 2 sont séparées par une place publique de quelques centaines de mètres...
Sur certaines places publiques ont été installés des appareils de musculation qui ont un grand succès auprès des enfants mais aussi des personnes âgées. Nous sommes ébahis devant les capacités athlétiques de certains seniors aux barres parallèles ou à la barre fixe!
S'organisent aussi des parties de jeux qui varient en fonction des régions que nous traversons. Notre préférence va aux parties de cartes que nous observons longuement pour tenter d en comprendre les règles. C'est chose faite lorsqu'enfin, nous parvenons à jouer avec des locaux dans le train!
