Samedi 16 mars 2019
Aujourd’hui, je vais prendre le train de Dong Ha à Dong Hoi, toujours en direction du nord. Le trajet n’est pas très long : un peu plus de 2 heures. Je choisis un « soft seat » dans un wagon climatisé. Il est nécessaire de prévoir une petite laine car la clim est glaciale comme toujours. En face de moi, deux jeunes filles n’arrêtent pas de se coiffer et de prendre des selfies : l’adolescence dans toute sa splendeur.Dong Hoi est une ville plus importante que Dong Ha, mais elle reste néanmoins à taille humaine et on n’y rencontre que très peu de touristes. Elle se situe à l’embouchure d’une rivière et n’est séparée de la mer que par une langue de sable. La présence de la mer se fait sentir : il fait beaucoup moins chaud que plus au sud et l’on y respire mieux.J'ai réservé une chambre à l'hôtel Nam Long Plus qui est très correct. Dans la chambre, deux grandes baies vitrées avec une jolie vue le soir sur la ville.
Avant la tombée de la nuit, je me balade au bord de la rivière où une jolie promenade a été aménagée. Je passe devant les ruines de l’église Tam Toa, bombardée en 1962. Elles sont très photogéniques.
Je croise un groupe de personnes âgées en pleine méditation, assises en lotus. En repassant par là au retour, je m’arrête pour les observer un long moment. Ils sont maintenant debout et restent un temps infini dans une posture donnée, bras en l’air, semi levés… J’apprendrai par la suite que ce sont des adeptes du falun Gong, une forme de philosophie et de gymnastique chinoise. En Chine, elle est interdite et ses adeptes sont persécutés.
Je suis tellement charmée par cette ville tranquille que je décide d’y revenir après mon séjour à Phong Nha Ke Bang.