Dimanche 7 avril 2019
Aujourd'hui départ pour Sapa. Un mini bus « limousine » vient me chercher à l’hôtel. Nous ne sommes que 4 passagers, une boisson chaude et une brioche offertes en plus de la bouteille d’eau habituelle : la grande classe.
Nous arrivons à Sapa en début d’après-midi. La ville est en pleins travaux pharaoniques. D’énormes tranchées sont ouvertes dans les rues pour remplacer des canalisations. Cela n’améliore pas la circulation qui est presque aussi infernale qu’à Hanoï ! Ma première impression est plutôt négative.
Le Sapa Elegance Hotel est très bien. J’ai une chambre agréable dans l’annexe avec une petite terrasse fleurie. Malheureusement, on construit à côté un gigantesque hôtel, d’où un bruit infernal toute la journée. Le soir, les karaokés prennent le relais. Ils arrosent toute la ville avec une sono hyper puissante.
Je fais le tour de la ville, je repère la route du village de Cat Cat qui est une des attractions locales que j'ai l'intention de visiter demain.. Je m'arrête sur la terrasse d'un café d'où l'on a une vue splendide sur les montagnes. Je commence à apprécier un peu mieux la ville.
Lundi 8 avril 2019
Contrairement à ce que je craignais, j’ai dormi comme un loir, sous la couette. Sapa est à 1650 m d’altitude. La température y est très agréable.Ce matin, le soleil brille. En route pour Cat Cat, un village Hmong à 3 km, en grande partie fait d’escaliers très pentus. Là encore, je suis déçue, les ruelles sont bordées de boutiques de souvenirs. Par contre l’ambiance est paisible et les femmes ne harcèlent pas les touristes comme celles que j’ai rencontrées à Sapa.
Je traverse le village et me retrouve sur une piste au milieu des rizières. Je suis ravie de me retrouver seule à marcher dans ce beau paysage. Cette piste mène au village de Tha Vanh me dit une femme Hmong que je croise. Ce village est trop loin pour faire l’aller-retour dans la journée, je rebrousse chemin non sans avoir pris quelques photos.
Je retourne à Cat Cat et reprends l’itinéraire de la visite touristique. Une jolie cascade, de belles maisons, mais tout cela fait un peu trop carte postale. C'est comme un parc d'attractions destiné aux touristes.
Le soir, je vais dîner au restaurant très chic Red Dzao, où je vais commander du tofu à la sauce tomate qui me laissera un bien mauvais souvenir.
Mardi 9 avril 2019Le tofu à la sauce tomate m’a rendue malade comme un chien. Je vais donc passer toute la journée à l’hôtel à me reposer. J’ai les jambes en coton et le moral en berne.
Mercredi 10 avril 2019Je me sens beaucoup mieux ce matin, assez bien pour faire une balade dans la ville, en évitant les travaux.
En début d’après-midi, je me sens assez en forme pour monter au sommet du Fansipan, point culminant de l’Indochine (3143 m), mais je ne vais pas y aller à pied ! Il y a maintenant un téléphérique.
La montée en téléphérique est très impressionnante.
A l’arrivée du téléphérique, on peut soit prendre un funiculaire, soit monter un escalier de 600 marches. Je choisis le funiculaire pour monter et l’escalier pour redescendre.
Le funiculaire arrive presque jusqu'au sommet, mais il reste tout de même pas mal de marches à monter. Au sommet, il souffle un vent glacial assez violent. La visibilité est assez bonne malgré la brume. Il y a du monde, malgré le prix élevé du téléphérique (environ 30 euros pour les étrangers, 20 euros pour les vietnamiens).
J'entame la redescente à pied des 600 marches. J'en profite pour admirer les pagodes et Boudhas qui ont été bâtis tout le long du chemin.
Je m'arrête en cours de route au "café du soleil" pour boire un thé gingembre/citronelle bien chaud. Je suis un peu étourdie par la violence du vent et la haute altitude.
Soirée télé : je découvre le dernier jour que l'on peut ici regarder TV5 Monde !