Je vais rester 3 jours à Tam Coc, à visiter des grottes et des pagodes. J'ai beaucoup aimé cette étape dans la "Baie d'Along terrestre".
Jeudi 21 mars 2019
Je
prends le train en direction de la ville de Ninh Binh, dont les environs sont surnommés
“baie d’Along terrestre”. Le train est à l’heure, et c’est parti pour 8 heures de
voyage assez confortable.
Je
ne vais pas rester en ville, mais prendre un taxi jusqu’au village de Tam Coc
qui concentre la plus grande partie de l’activité touristique du coin. J’ai
réservé une chambre dans une petite guesthouse « Palm House » où je
me sentirai comme en famille. Je serai logée dans un bungalow dans un jardin superbe.
Je
dîne le soir à la table d’hôte en compagnie des autres clients, aujourd’hui
boliviens et franco-vietnamiens. L'ambiance est vraiment très sympathique.
Vendredi 22 mars
Je
vais me plier à la visite touristique obligatoire à Tam Coc : le tour en
bateau sur la rivière qui traverse 3 grottes et des paysages karstiques et
fantastiques. Je me rends à pied à l’embarcadère où tout est super
organisé : environ 10 euros pour 2 H de balade dans une petite barque à
rames. On n’est pas harcelé par les bateliers, chacun travaillant à son tour.
Ici, les rameurs (très souvent des femmes) ont la curieuse habitude de ramer
avec les pieds !
Une
heure de balade et l’on fait demi-tour après la 3ème grotte. A cet
endroit, plusieurs barques de vendeuses de fruits et de boissons guettent les
touristes. On se sent obligé d’acheter quelque chose. Je me contente d'acheter une bière pour le rameur.
En
fin d’après-midi, je prends un des vélos prêtés par la guesthouse pour aller voir la pagode de Bich Dong. La
route est belle et peu encombrée. La pagode est construite sur une petite
montagne. On l’atteint par un escalier assez facile.
On
peut monter encore plus haut que la première pagode, et là les choses se
compliquent. On traverse une grotte très sombre, les marches deviennent de plus
en plus hautes et glissantes, pour arriver sur une petite esplanade avec un
pagodon.
Le
soir, la famille du Palm House fête les 3 ans de son plus jeune fils avec
gâteau somptueux, fruits et alcool de riz. Nous sommes bien sûr invités. La
propriétaire, Thom, nous avoue qu’elle aime bien boire. Je passe une très bonne
soirée à discuter encore longuement avec le couple franco-vietnamien.
Samedi 23 mars 2019
J’ai
commandé un taxi pour aller visiter deux sites intéressants qui sont un peu
trop loin pour y aller à vélo. De plus, le temps est plutôt menaçant.
Le
premier site est un immense complexe bouddhiste, la pagode Bai Dinh, très
récente puisqu’elle date du XXIème siècle ! C’est gigantesque. Je me
demande comment je vais m’y orienter. Pour commencer il faut prendre une
voiturette électrique depuis le parking jusqu’à l’entrée. Là, une armée de
guides guette les touristes, asiatiques pour la plupart. J’accepte de me faire
guider par une charmante jeune femme car le site est tellement grand que j’en
suis déconcertée.
Je
suis ravie d’avoir engagé une guide. Elle récite son texte avec beaucoup de
conviction : cette statue mesure tant, pèse tant de tonnes, elle est en
bronze, etc… mais nous bavardons aussi à bâtons rompus.
Cette pagode est située sur une colline avec une vue splendide sur la rivière en contrebas. Aujourd'hui le paysage est noyé dans la brume. Il en est d'autant plus beau.
Ma
guide me reconduit jusqu’au parking et s’assure que je retrouve bien mon taxi.
Sans elle, j’aurais été perdue.
La visite continue par les temples de Hoa Lu qui sont les seuls
vestiges laissés par une dynastie de rois ayant régné il y a plus de 1000 ans.
L’ambiance
est ici bien différente, beaucoup plus recueillie malgré la foule. Les vieux temples sont
superbes et les jardins également. Il se met à pleuvoir à la fin de ma visite.
Je me félicite d’avoir pris un taxi car c’est un vrai déluge. Il ne me reste plus qu'à retourner à la guesthouse.
La
température a considérablement baissé grâce au déluge d’hier. Je vais faire une
balade à vélo, c’est le temps idéal. Je vais visiter la « Bird
Valley » qui est un immense centre de loisirs « écologique ». Je
roule sur une petite route de campagne presque déserte, mais pleine de nids de
poule. Elle grimpe assez rudement pour redescendre peu après. C’est dimanche,
il y a un monde fou et plusieurs groupes de jeunes qui font un bruit d’enfer.
Heureusement, le site est vaste et l’on peut facilement s’isoler. Il y a
d’immenses potagers, des cultures de fleurs et un arbre
« millénaire ».
