Séjour à Saint-Jacques-de-Compostelle

Publiée le 20/01/2025
Quand rien ne se passe comme prévu, à quoi faut-il se raccrocher ?

Ce vendredi matin, exceptionnellement, nous ne nous préparons pas pour un départ en mer mais pour un départ à pied, sur goudron… Et plutôt que de larguer les amarres, nous nous détachons pour un temps de notre acolyte Yes Aï non sans pincement au cœur. Au lieu de hisser la grand-voile, nous hissons sur notre dos et nos épaules, deux lourds et volumineux sacs à dos à trimballer jusqu’à l’arrêt de bus 15 minutes plus loin. Plus encore que de combler un ennui qui viendrait à s'installer les prochains jours en attendant toujours et sans relâche les faveurs de notre maestro Eole, nous bravons déjà un espèce de crachin breton afin d’esquiver au mieux ces prochains jours ce temps dégueu.

La simple idée de rejoindre une chambre d’hôtel à Saint-Jacques-de-Compostelle soulève en nous assez de motivation pour traîner nos grolles sur les pontons citadins qui se nomment je crois des trottoirs.Bordures de routes où trotte comme son nom l’indique bon nombre de gens et surtout de conséquents cours d’eau comme cherchant un regrettable petit lopin de terre dans lequel s'infiltrer.


À peine entrée dans le jeu, on se fait éliminer d’office. Dans un espagnol que je ne maîtrise guère restant toutefois accessible pour Marvin, nous comprenons que les chiens sont admis dans les bus uniquement en cage. Tandis que l’un tombe des nues, l’autre étouffe une première fois son invétéré penchant révolutionnaire… 

En attendant un bus qu'on ne prendra jamais...😌

Il en faut cependant plus pour nous décourager et sans même être sûre que le dénouement en gare ferroviaire sera différent, nous nous mettons en marche jusqu’à celle-ci. ½ heure plus tard, c’est bien sûr la même réalité qui nous saute à la gorge. La pilule passe difficilement.. Nous comprenons bien le but recherché derrière ces mesures (protéger par exemple les personnes allergiques au poiles d’animaux, éviter toutes attaques “canins” et “canines”, ou encore écarter le risque de s'asseoir sur une crotte…), en revanche, nous ne comprenons pas les méthodes dites “préventives” mis en place selon nous exagérées voir impuissantes face aux prétendus problèmes. À ce que je sache, il n’y a pas plus sur terre de chiens incontinents que d'hommes ? Honnêtement, je ne serais d’ailleurs point surprise du contraire ! Et pourquoi ne pas tout simplement accepter les chiens tenus en laisse ? Pour ma part et celle de Marvin, nous sommes sévèrement allergique aux cons et dieu sait s’il y en a beaucoup ici sur terre ! Pour autant où qu’ils soient, nous les acceptons et n’objectons pas l’idée de les voir circuler en toute liberté. Non je blague, lorsque j’en vois un, je le tèj wesh !  Trève de plaisanterie, à  mon sens, nous déplaçons le problème là où il n’a pas lieu d’être et passons à côté de la solution efficace. Celle de rétablir les systèmes immunitaires réagissant à des substances absolument inoffensives. En outre, nous connaissons et avons déjà toutes les clés en mains pour pallier ces déviances de nos chers organismes mais bref passons ! Nous manquons donc le train de 14h, attendons 2h assis par terre à proximité des agents qui nous ont chassé et bloqué le passage (d’une manière enfantine sur laquelle je ne m'épandrerai pas plus longuement).

Et puis zut !  Puisque c’est comme ça… !! 😠 Et bin et bin …!  Nous allons acheter une cage … ! 😤  16h, heure d’ouverture du magasin.

L’idée de rebrousser chemin nous a certe effleuré l’esprit mais à quoi bon se murer dans notre indignation entre 4 murs ? Ou plutôt, se larmoyer dans notre coquille au port entre remords et animosité ? Cela ne ferait que renforcer le côté sombre de l'existence et obscurcir notre perception de la vie. Non sans mal, nous préférons la jouer cool et se focaliser sur ce qu’il y a de positif à retirer de toutes situations 💪

17h00, de retour avec notre “laissé passé” que nous portons en main et Cahuète à nos pieds, nous montons enfin dans le train et prenons place tous 3 sur nos sièges respectifs 😆

Cahuète & le doggy bag ... Pour quoi faire ???🙄😆

18h30, nous voyons enfin le bout de notre “transit” et la faim par la même commence à se faire sentir !  Le comble est que nous avons parcouru environ 600 milles à la voile et avons surmonté bien des obstacles. Ce ne seront pourtant que ces derniers 75 km en train qui nous auront occasionné bien plus de déboires.

À l’interphone, une douce voix féminine prend notre nom et nous ouvre la porte de la délivrance. Enfin, c’est ce que nous croyons ! Alors que nous pensons trouver le confort et le réconfort recherché dans la réservation de la chambre d'hôtel (bien entendu monnayée ultérieurement sur booking.com), nous nous retrouvons de nouveau face à des résistances pour le coup trèèèès contrariantes. 

Dans le sas d’entrée, aucune personne pour nous accueillir. Cette même voix délicate et distinguée rencontrée à l’interphone à voyager et atterrit sur une tablette. À présent, rien de plus “normal”, elle nous réclame les indications sur nos cartes d'identité. “Diantre ! Sapristi ! J'ai oublié la mienne dans le bateau !” dis-je désenchanté ! Manquait plus qu’ça ! Pour obtenir la carte digitale ouvrant l’accès à notre chambre (je ne sais trop comment compte-tenu de l’absence d’individu sur place et je ne le saurais jamais !), il faut impérativement donner les informations de nos 2 pièces d’identité. La petite voix suave prend une tout autre sonorité, récidivant mille et une excuses. Dans une ville célèbre pour son pèlerinage chrétien (avant tout celte !) qui lui est attachée, il est assez antinomique de se retrouver à la rue, à 7 heure du soir, sous une météo déchaînée comme on les connaît si bien en hiver… 

Marvin insiste dans une diplomatie exemplaire quant à moi derrière son épaule, je décroche quelques revers secs et inéluctablement stériles du genre : “Stop to say you're sorry, that’s not true, you are not ! The truth is you don’t care at all, otherwise you would help us, take what you think to be a risk and give us this F.. key !”

Bien sûr ça n’est pas forcément vrai. Cette pauvre fille me semble manquer à cet instant d’humanité car claustrer dans son devoir de respecter la loi, elle n’a même pas idée de pouvoir faire autrement. Qui plus est, elle ne nous voit pas et ne peut donc d’aucune façon évaluer notre bonne foi par les signes qui pourraient le montrer tel la communication non verbale. Je me questionne : Derrière la cause de la cause de la cause, domptée par une peur profonde et sournoise, peut-être ne peut-t-elle juste pas imaginer une seule seconde avoir le choix. Comment pourrait-elle alors imaginer aider son prochain ?  À ce stade, et si la peur du risque n’existait pas ? Peut-être s’agirait-il d’une autre bien plus ancienne que cette demoiselle. Une, par conséquent, inconsciente qui serait transmise à travers les codes, les conventions, les coutumes,voire une autre de type transgénérationnelle. Cette peur qui alors dicte notre conduite, dicte la loi, dicte nos choix, dicte absolument tout dans nos vies individuelles et collectives nous rendant la vie impossible. C’est le serpent qui se mord la queue. Une société ne peut bien tourner si chaque individu, sans s’en rendre compte, se construit et conserve cette vieille peur insidieuse. Par là même, un individu ne peut vivre (ou difficilement) défait de cette peur s’il évolue dans les carcans d’une société depuis longtemps façonnée par la peur et fonctionnant sur la peur.  Et si ceci expliquait le relatif désordre sociétal actuel ?

Partir en voyage à la voile (j’inclue tout ce que cela représente et tout ce qui va avec) incarne pour moi une porte de sortie. Un moyen j’imagine d’entrevoir la vie autrement. La voir sous un autre angle, sous un autre profil. Prendre du recul, observer les faits sous un regard je l’espère plus objectif et réaliste. En ce sens, quitter en quelques sortes le système quelques mois est un défi de me mettre face à toutes ces peurs conscientes pour certaines, inconscientes pour d’autres (la majorité) afin de les comprendre et de les traiter correctement. Aussi, c’est de me construire ma propre opinion sur mon expérience personnelle donc réelle. Et bien, en ces premiers jours de l’année 2025, je suis bien servie et bien testée !

Toujours enragée, je monte les escaliers, arpente chaque couloir à la recherche de toilettes pour me soulager d’une envie urgente d’uriner.. Rien. Que des portes fermées flambant neuves, intercalées de murs étincelants et raffinés… Redescendu, je rejoins Marvin et nous commençons à réfléchir à notre prochaine stratégie. Plus sérieux que jamais, nous envisageons les fauteuils de l’espace accueil comme nos paillasses pour la nuit. C’est Cahuète qui nous soumet l’idée et nous montre l’exemple confortablement installée sur un siège nous narguant de sa rougeur éclatante (Photo précédente). En attendant, nos estomacs continuent quant à eux de crier famine. Bien que nous soyons des hommes sauvages et un peu rustre au regard de la société, nous avons tout de même reçu une éducation classique et n’en somme pas à pissouiller sur le clinquant carrelage. Mon exaspération effervescente est retombée pour laisser place à un court épisode d’abnégation. Je m’en remet à Marvin qui force est de constater (de nombreuses fois depuis que je le connais) sait garder son calme en toutes circonstances. Sans scrupule, comme plan B, nous choisissons de bloquer la porte d’entrée avec un faux paquet cadeau au pied d’une ravissante imitation de sapin de Noël. 

C’est alors que, avant de songer à un retour au port de la Corogne, en marche en quête d’un restaurant acceptant les animaux de compagnie et dans un élan d’espoir venu de je ne sais où, je dis à Marvin : “Allé, qui sais, on va trouver un resto, présenter au serveur notre situation et avec un peu de chance il aura pitié de nous et nous accueillera chez lui pour la nuit. Ou alors, il en parlera à quelqu’un, connaîtra un endroit où l’on pourrait rester …” Je ne pensais pas si bien dire. À quelque pas de là, le regard pourtant hagard, le voilà intercepté par un écrito plaqué sur une porte d’entrée disant “Pet Friendly”. Ni une ni deux, nous passons l’entrée et ce qui se trouve être notre table du soir s’avère être également notre logement pour la nuit et les 2 autres à venir. Sans même le savoir, nous avons jeté notre dévolu et posé nos besaces dans une auberge nommée “Casa Felisa” signifiant “maison heureuse” ou “maison de la félicité”... L’ironie du sort, à son plus haut degré d’expression 😂

Ce n’est pas tout. Normalement, les chambres sont fermées en cette saison et celle que le patron accepte de nous ouvrir en est une, apparemment pas au norme. 

Ainsi, en ce jour où nous décidons de retourner dans un mode de vie plus courant et ordinaire, d’une certaine façon, nous passons à travers les mailles du filet et trouvons notre salut de manière hors la loi ! 😆 Ceci pour la “modique” somme de 50 € la nuit. Remboursé de 2 nuits sur 3, notre séjour nous coûte finalement moins cher que ce qu’il aurait été à l'hôtel inhospitalier Alda Bonaval. 🤪

Pour rappel, nous nous sommes rangés et avons acheté une cage de transport pliable (quelque peu trop petite pour Cahuète 🧐) qui finalement n’a pas servie du tout ! 

 Pour des gens comme nous, ,ne serait-ce pas là une façon judicieuse de trouver sa place et son bonheur dans ce régime social et sociétal ? 

Accepter notre temps et les conditions en société telles qu’elles sont

Jouer le jeu, jouer dedans et prendre les obstacles comme des expériences défiant notre foi

Se laisser guider par notre intuition toujours présente au bon moment. Ce qui sous-entends laisser la solution venir à nous, plutôt que de la rechercher éperdument puis sombrer dans la panique

Recevoir nos récompenses souvent livrés avec beaucoup d’humour !

Ce que je retiens de cette expérience ?

  • Selon le dicton “Le chemin est le même que l’on le prenne en chantant ou en pleurant”. Que l’on soit révolté ou naïf, le résultat est le même. Ce qui change véritablement la donne c’est d’être bien conscient en chaque instant et de porter son attention sur toutes choses qui nous ravie. Se focaliser sur celles-ci en n’oubliant pas de les choyer et de les vénérer autant que faire se peut !  Aussi, rechercher le positif même dans les situations qui nous contrarie.

  • Si comme j’aime le croire, notre pensée est créatrice, prendre soin de celle-ci aussi souvent que possible permettrait de vivre une réalité heureuse et de façonner notre avenir de la meilleure façon qu’il soit. Tout le contraire de ce que nous avons fait Marvin et moi, jusqu’à ce jour, sur notre bateau, en évitant de côtoyer les villes et un monde existant que nous supposions ingrat et rebutant. (Le contrainte de la majorité qui se trouve rassurée dans un cadre sociétal et craintif voir terrifié au milieu de l’océan. Non ? 🤔)

  • Toujours écouter la petite voix ! Au lieu de servir en premier lieu la voi(x)(e) du mental. Plutôt que de rester buter sur son idée et tenter de faire passer Cahuète sous le manteau (échec total 😅), il est préférable de suivre son intuition disant “ce n’est pas comme ça que vous allez y arriver, allez plutôt acheter une cage et vous verrez après !” et le problème n’est plus ! Cahuète n’a pas été forcé de se cloisonner en boule dans une cage trop petite !

  • Tolérance ! Les peurs des autres et les situations que l’on rencontre, ne sont-elles pas là pour nous montrer ce qui se passe en nous ? Où nous en sommes,nous ? Ne pouvons-nous pas voir chez les autres que les choses (belles et moches)  que nous portons en nous ? Uniquement donc, celles que nous connaissons ? Je croyais effectivement avoir évincé quelques-unes de mes peurs. Certaines que l’on m’a refourgué, d’autres que je me suis moi-même construite et que j’ai su dénicher. Ces peurs qui, 10 ans en arrière, à mon insu, s’exprimaient au travers d'émotions diverses et variées : la colère surtout, la tristesse souvent, le dégoût parfois et qui aujourd’hui me donne l’impression de reprendre possession de moi-même dans leurs toutes puissances comme un boomerang ! 

Il n’en est rien, elles n’ont en réalité jamais disparu et ne faisaient que dormir au tréfond de moi-même. Rien à se mettre sous la dent puisque depuis plusieurs années, je vis une vie plus confortable, moins risquée, moins dérangeante et stimulante nerveusement. Dans une vie au contraire joyeuse, existante et passionnée, je ne pouvais m’apercevoir de leurs présences toujours intactes. Désormais je les vois avec conscience et advertance. Que puis-je dire de la société, des gens qui ont peur alors que j’en suis tout autant ? Rien. Chaque jour est une nouvelle expérience et un nouvel enseignement. Ce dernier, je me le suis prise en pleine poire ! 

Le lendemain, les émotions retombent, le calme revient. On peut enfin profiter de notre séjour. Par chance, ce matin, samedi 7 janvier, il ne pleut pas. Nous partons visiter la périphérie de Santiago De Compostela. Ici, les cours d’eau trouvent aisément leurs chemins vers la terre riche et fertile. L’herbe est bien verte et bien grasse. L’humidité est à son comble, non pas sans nous rappeler la vie sur le bateau ! De nombreuses et vieilles installations désormais inopérantes nous renvoient à la vie d'antan. Une projection dans le passée est à l’œuvre dès lors où on se retrouve face à une ruine, dès lors où l’on emprunte un chemin à peine assez grand pour marcher côte à côte et dès lors où l’on hume l’odeur évasée des feux de cheminée. L’ambiance est douce et sereine, un baume pour nos cœurs un peu meurtris par les secousses d’hier…

Ancien moulin à eau
grenier à grains haut perché,  chatte pouilleuse mais tellement belle...🐱
Une 2nd ruine qui a de la gueule ! Vestige d'un ancien moulin
Feux de cheminée  🤗 & une ruine parmi tant d'autres
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Entrée en lisière de forêt
Le long de la rivière <3
De charmants aménagements

De retour dans notre chambrée dans l’après-midi, nous en apprécions intensément tout ce qu’elle a à nous offrir. Tout ce que nous avons manqué 3 mois durant sur notre bateau. De vrais lits au matelas impeccablement équilibré entre la fermeté et la mollesse avec leurs draps blancs immaculé secs et soyeux. Autour, de l’espace pour circuler et nous adonner à notre yoga en toute simplicité. La pièce d’à côté, une salle de bain comme on en trouve dans une modeste maison. Avec une baignoire et un pommeau de douche. De l’eau chaude, bien chaude. Quel bonheur ! Sans oublier des WC de vrais WC. Pas un troue de souris dans lequel il faut bien viser ! 🙉

Cette petite vidéo vous présente ma routine matinale et habituelle sur le bateau. Il va s’en dire que Marvin prends en charge d’autres tâches pas moins fascinantes et pas plus prestigieuses que les miennes 😁

Je pense que c’est quand on s’est détaché suffisamment longtemps de tout ce confort qu’on le reconnaît véritablement comme en étant un. On se rééduque et portons un regard plus juste sur sa nature. On l’ apprécie plus à sa juste valeur et sommes plus reconnaissants de ces progrès avérés. Des allers retours entre le nomadisme fluvial et la vie citadine sont en ce qui me concerne une manière de vivre dans mon temps (donc accepter ce qu’il est) en toute sobriété et en abusant pas des ressources naturelles (ou moins).


Le dernier jour de notre expédition dans les terres tombe sur celui de l’Épiphanie. Et comme de bons touristes, après avoir flâné dans les ruelles du vieux centre-ville, entre les multitudes averses, on se laisse tenter par la petite lichouillerie du jour ! En Espagne, nous ne trouvons pas la fameuse galette des rois au goût merveilleusement délicieux de la frangipane mais une brioche en forme de couronne avec quelques fruits confits dedans et plus qu’il ne faut de sucre raffiné sur le dessus ! Rien de bien extraordinaire mais bon quand même 🤤. La friandise est si grande que notre bonne conscience nous défend de l’engloutir dans son entièreté et nous invite à en offrir  la moitié à des sans-abris… 

Cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle
Vue de notre chambre
Promenade vers la campagne
Plus haut, vue sur le centre de St-Jacques

Ce jour, on relâche tellement bien la pression que l’un après l’autre, nous tombons malade. COMME PAR HASARD ! Nous revenons en ce lundi 6 janvier, à La Corogne, porté d’un abominable état grippal. Mon corps contaminé et infecté devient une grosse marmite de microbes. Le cocktail d'émotions négatives que j’ai eu plaisir de déguster il y a 3 jours sont des ingrédients s’ajoutant à la mixture ! Diable qu’elles font ressortir toute ma force obscure.Tout ce que je détestais le plus chez moi et que je croyais en sus disparu ! La Océane que je refuse de côtoyer, désagréable pour moi-même, désagréable pour les autres (Donc pour Marvin et Cahuète 💁). N’ayant pas été malade de la sorte depuis fort longtemps, j’avais complètement oublié cette part de moi-même. Je croyais dure comme fer ne plus être cette jeune femme ! Ne m’en déplaise ! Je me suis fourvoyée et me suis rappelée la réalité en tombant malade. Laquelle est d’accepter ma nature humaine complète : L’ombre et la lumière, le sombre et le clair, la bienveillance et la malveillance, la rudesse et la douceur etc.


Puisse ce récit intime et personnel puisse faire échos à certains et certaines d’entre vous et vous servir favorablement d’une façon ou d’une autre.


Bien amicalement amigos !

1 commentaire

Mouette

Du coup vous vous adaptez le mieux possible aux contraintes spatio-temporelles et météo à Bord et sur terre espagnole !! Vous vivez de très bons moments et aussi quelques galères !! Tenez bon ! Courage patience et zenitude (facile à dire !)
Sure que l avenir vous reserve de belles choses !
Pendant ce temps des gens se levent à 3h du matin à Paris pour aller laver les sols ou chiottes !..veinards !!
Merci pour ces belles photos ! On est un peu avec vous du coup !
Bisous à partager !
Mouette

  • il y a 10 heures