... Enfin presque. Travaillant au Black, nous n'avons aucunes infos sur la ferme. Et aucuns numéros. Nous devons attendre qu'il nous contacte. Pas de nouvelles lors des deux premiers jours pendant lesquels nous essaieront de trouver un autre travail ... sans succès.
Le jeudi matin, le message tant attendu arrive sur le téléphone d'Amy. Nous commençons le samedi suivant. On profite donc du vendredi pour glander à fond et recharger les batteries au maximum afin d'être à 100% le lendemain.
Samedi matin, 7h, on prends les mêmes et on recommence. Le travail est légèrement plus aisé, les fermiers sont toujours aussi cons, et pas mal de nouvelles têtes sont présentes.
3 jours plus tard, au réveil, il pleut. Comme les gérants nous l'avaient dit au début, nous restons au chaud. (Enfin presque. Dans une voiture tout est relatif.) Seulement, 2 heures plus tard, on reçoit un texto cinglant, nous demandant de venir bosser le plus vite possible.. Hors de question, un peu plein le "Biiiip" d'être pris pour un con, nous ne nous y présenterons pas.
Nous profiterons de cette journée de repos, pour aller glaner quelques informations sur la ferme dans l'office du travail le plus proche. (Celui qui est censé faire respecter le code du travail, régler les irrégularités, bla bla bla...) Surprise! la ferme est inconnue au bataillon !
Suite à cette nouvelle, Amy et Tom, un peu lassés d'être pris en tenaille, décide de reprendre la direction de Melbourne. Nous laissant avec thibaut et Benjamin, tiraillés entre quitter cette ferme et essayer d'en trouver une autre, ou continuer coûte que coûte. C'est autour d'un Barbecue que la décision se fera (Ou presque).
Un homme très maigre, aux cheveux grisonnants, un peu la dégaine du camé en sevrage, viendra à notre rencontre. Nous annonçant directement : "Je sais que vous êtes backpacker, et que vous êtes Français, j'ai du boulot pour vous.". (Euh, pardon?)
Il nous explique qu'il possède une maison, passe 2-3 coups de fils, et nous propose de le suivre. Hésitation générale, le mec débarque de nulle part et nous propose monts et merveilles. On décide finalement de le suivre. Non sans avoir pris quelques précautions (Plaque d'immatriculation, etc ...).
On découvre la maison, qui est plutôt pas mal. Il nous propose à tous un marché : Nous pouvons restés 3 jours gratuitement dans la maison, le temps qu'il essaye de nous trouver quelque chose. S'il n'y arrive pas, nous sommes libres de rester, ou de partir.
Le soir même, Benjamin trouvera du travail. Quant à nous, au bout de 3 jours, toujours rien. On décide donc de rester dans notre magnifique ferme. C'est toujours l'assurance de toucher un peu d'argent ...Retour donc dans nos champs pourris, et notre "Forêt-camping" sacrée.
Début d'une nouvelle ére, on se retrouve seuls sur le camp, ce qui fait très bizarre. Cela ne durera qu'une soirée. Puisque dès le lendemain, nous sympathisons avec des français (Oui, encore), étant à la recherche d'un endroit ou camper, et que nous convions la ou nous vivons.De plus, à quelques mètres de là, des Français (Oui, Oui, encore) avec qui nous avions parler quelques fois, nous convieront autour du feu. Le dicton n'est donc pas faux : "On est jamais vraiment seuls en Australie ...".
Venons en aux présentations : 2 Filles, 2 Garçons. Un couple, Deux potes. Venant de Lyon, et Toulouse. On accrochera super bien, très vite.Quant au travail, la motivation est de moins en moins présente. On prends des pauses de plus en plus longues, on fait des photos à la con, on se casse en début d'après-midi ....
Attendant avec impatience notre douche, plutôt originale il faut dire: Des français ont trouvés un arbre avec une plateforme de saut, et une tyrolienne. Du coup, Tyrolienne, trempette, savonnage, saut de 10 mètres, rinçage, et le tour est joué !
Puis notre apéro du soir, suivi du rassemblement autour du feu de camp. La plupart du temps, accompagnés de "Shep-Shep", petit chat de quelques mois, sûrement abandonné, et qui à trouvé en cette bande de potes, la compagnie qu'il lui manquait. Il a décidé d’élire domicile ici, dormant dans les véhicules, mangeant les restes, et ne les quittant pas d'une semelle lorsqu'ils se déplaçaient. "Sooooo cuuuuuute", non ? (Pour les non anglophones : "Trop mignoooooon", non?).
Bref, alors qu'il ne reste plus que 2 jours de cueillette à effectuer, il est temps de décider ce que nous allons faire par la suite. Et la prochaine direction sera .... (Roulement de tambour) ... MELBOURNE ! Afin d'aller faire un petit coucou à quelques connaissances ! Puis de reprendre la route en direction de Torquay, ou tout nos amis français du moment se dirige ensuite pour la plus ancienne compétition mondiale de Surf.
Ca y est, le Picking est terminé. Plus que 2 jours avant d'être payé et de quitter ce bled. Au programme, Librairie, fast-food, soirées et ... Pluie. Nous nous embourberons à tour de rôle dans la forêt. Avant de migrer, sur le parking de la piscine municipale, afin de passer nos dernières heures au sec (... ou presque ...).
Malheureusement, au réveil le lendemain matin, nous apprendrons que nos voisins se sont fait voler à l'intérieur de la voiture durant la nuit. Tablette tactile, Argent, papiers. Nous nous apercevrons plus tard que notre voiture ne ferme plus à clé. Un peu pris de panique, on entame une tournée des garages de la ville.
Personne ne sait ce que c'est, mais "y'en aurait pour 300 $", Bah oui, bien sûr. Et puis quoi encore ?Un peu lassés, on décide de démonter la portière de la voiture, afin de résoudre le problème par nous même. Bien nous en à pris. Aidés par un ami breton, et un italien "Mac gyver", 5H plus tard, le problème est résolu. Un simple bout de câble électrique dénudé fera l'affaire.
Oui, la solidarité entre voyageurs en Australie est très grande. On s'entraide, on y met un peu de nos connaissances respectives, un peu d'huile de coude, et l'affaire est dans le sac !
Notre dernière soirée sera des plus calme. La majorité travaillant le lendemain.
Dernière surprise, au moment de partir, la voiture nous fait un dernier caprice, et décide de ne pas démarrer. Cette ville ne veut donc pas nous laisser partir ... Un coup de pince, et la voiture démarre enfin.
Non sans être content de quitter cette ville, qui nous aura certes, apportée beaucoup de bons moments et belles rencontres, mais surtout pas mal de galères...