23 - De kalgoorlie à Wave Rock - A l'abordage de l'ouest !

Thibaut prends le volant. Je suis dans un état second après ma nuit chaotique et je m'enfonce dans un profond sommeil qui se terminera quelques heures plus tard, à notre arrivée à destination :  Espérance !

Nous nous garons sur l'esplanade afin d'y manger un morceau. Tout est en travaux, c'est vraiment dommage. La mer est a quelques mètres seulement, mais on mangera notre repas face a des grilles de chantiers et autres échafaudages....

Nous allons ensuite faire un tour dans le centre-ville, qui n'a lui, rien d'attirant. Seul le supermarché et ses boissons fraîches a bas prix attireront notre attention.. A part ça, beaucoup de fish & chips, un centre d'info, un rond point, et un petit parc ... du classique quoi. 

La journée passera relativement vite et se terminera par un  fish & chips sous la pluie avant d'aller dormir ... sur le port. (Ou les allers-retours de véhicules nous feront vite comprendre que ce n'est pas seulement un endroit ou mettre son bateau a l'eau ... Si vous voyez ce que je veux dire ...).

Le lendemain nous filons vers le parc national pour lequel nous sommes venus, à une 40aine de kilomètres d'Espérance. Le temps n'est pas vraiment de la partie, mais n’enlèvera pas grand chose au charme de l'endroit. 

Nous errons de plage en plage, le bleu de l'eau y est stupéfiant, et le paysage les entourant est lui aussi magnifique. 

Sur l'une d'elles, nous rencontrerons 2 françaises, que nous recroiserons un petit peu plus tard (vous verrez).

Une autre ou nous apercevrons 3-4 kangourous, plus vraiment très vifs, et donnant l'impression d'être au bout de leurs vie. Affalés par terre, et qui ne bronchent même pas lorsque nous les approchons. Alors oui, c'est cool d'approcher et de toucher un Kangourou.

Mais les voir dans cet état là ne m'a pas personnellement permis de "profiter" du moment. Pauvres bêtes fatigués et quasiment apprivoisées par tous les cons qui les nourrissent de tout et n importe quoi durant leurs passages. 

Pour finir en beauté la traversée de ce parc, nous effectuerons la montée d'un des sommets, le bien nommé "Frenchman peak" (littéralement: "Le sommet du gars français"). 

La montée est courte, mais très sportive. La vue au sommet est impressionnante. Malgré la masse nuageuse nous surplombant, c'est une vue sur tout le parc que nous avons. 

Et évidemment, les gens à côté de nous au sommet, ne pourrons s'empêcher de nous poser la fameuse question: 

"Vous êtes Français?"

"Oui"

"Ah, C'est pour cela que vous êtes montés?"

"Euh ... Ouai, ouai, on est même venus en Australie juste pour ça .... Non sérieusement, la vue est pas un assez bon argument ? ". 

Lors de notre descente, nous croiserons un couple venant de Sydney, profitant de quelques semaines de vacances afin de venir visiter une partie du Western. Comme souvent, des gens très ouverts, très gentils, le contraste avec les australiens n'ayant toujours pas "voyagé" est saisissant.

Il est 14h lorsque nous quittons le parc, nous repassons rapidement par la ville avant de se poser a quelques encablures afin de dormir. 

Notre destination suivante se devait d'être Albany et ses environs. Mais après légère concertation, nous décidons d'effectuer un petit détour (500 kilomètres. Oui, petit détour. On est en Australie !). Et ce afin d'aller admirer une des curiosités assez réputée de l'ouest Australien : Wave rock. Formation rocheuse en forme de vague, formée par l'érosion. Nous partons très tôt le matin, dans le but d'y passer la journée. 

Mais très vite, notre enthousiasme va retomber. C'est tout petit, très peu de choses à voir. 

Nous nous attendions quelques chose de plus grand. La marche au pied de la "vague" dure 5 petites minutes. Puis histoire de "combler" le temps, nous nous engageons dans une marche nous menant au dessus de la formation rocheuse. Celle-ci n'a rien d'exceptionnel. La vue sur les alentours n'est pas extraordinaire, il n'y a rien de spécial a y voir ...

30 minutes plus tard, retour a la case départ. Déçus, nous reprenons directement la route. Il est à peine midi... Les 500 kilométres de détour n'en valent vraiment pas la peine... Retour quelques heures plus tard sur la côte qui à elle bien plus a nous offrir, et qui jusqu'à présent ne nous a jamais déçus ...