A leur arrivée, une bonne nouvelle nous attends. Ils auraient peut-être un plan pour du boulot à quelques centaines de kilomètres de là. Dans la cueillette d'oranges. La réponse doit arriver ce soir. (Bien qu'après un mois dans les pommes, on ne soit pas totalement dans l'optique de se remettre a bosser dans l'immédiat, mais bon ce qui peut être pris ne sera plus à prendre ...).
On se lance ensuite dans la recherche d'un endroit ou dormir, ne trouvant rien en ville, on se rapproche du site de la compétition. Un petit parking en bord de mer fera l'affaire. Au programme, apéro, bouffe et ... Light painting (ou en français: "Peinture de lumière"). Novice dans ce domaine, nous réussirons quand même quelques photos au rendu sympa. A retenter.
La compétition est censée commencer le lendemain, malheureusement, au réveil, les nouvelles ne sont pas bonnes. Le temps ne permet pas d'avoir une mer assez agitée, le début des épreuves est donc reporté au lendemain. Qu'importe, on va en profiter pour visiter un peu !
Après un barbecue en bord de mer, on part à l'assaut des innombrables boutiques de vêtements des différentes marques de surf. Et a la fin de la journée, autant vous dire que le portefeuille tire un peu la gueule ...
En soirée, nous rejoindrons tous les autres français, et nous nous retrouverons à 15-20, squattant un parking en bord de mer, sirotant quelques verres. N'étant plus vraiment en état de conduire, on restera tous passer la nuit ici.
Espérant enfin pouvoir assister à cette fameuse compétition, nous nous levons à 6h30. Mauvaise nouvelle, le temps s'est amélioré, mais ne permet toujours pas a la compétition d'avoir lieu ... La ville étant petite et ayant déjà fait un gros tour la veille, on décidera de passer notre après-midi à s'essayer au surf (Sans réussite), et au bodyboard.
Les lendemains seront difficiles. En plus d'avoir un peu mal aux cheveux (Oui, bon est-ce que je dois vraiment prendre la peine de vous expliquer qu'une nouvelle grosse soirée a eue lieu ...). Nous prendrons tous, une amende de 135$ pour camping interdit.
Pour faire simple, tous les campings payants de la ville étaient complets. Nous sommes allés nous renseigner pour savoir s'il existait des campings gratuits et légaux. Malheureusement, le premier n'est qu'à 50 kms. Soit 100 kms par jour pour voir du surf... Ne voulant pas gaspiller bêtement de l'argent dans l'essence, nous avons opté pour du camping illégal. Un peu au petit bonheur la chance ...
Quelques heures plus tard, un message arrive pour nous annoncer que finalement, la compétition allait enfin démarrer. Parfait, une petite douche, et direction "Bells beach", site de la compét'. La route est noire de monde. On paye notre entrée (d'ailleurs, très bizarre de payer pour accéder à ... une plage.), et accédons au site. C'est vraiment petit, les gens s'entassent un peu comme ils le peuvent, essayant d'obtenir le meilleur point de vue possible sur les vagues et leurs héros. Nichés en haut de la falaise surplombant l'endroit, quelques privilégiés n'ont pas ce soucis là, installés confortablement dans leur siège.
Les premiers surfeurs sont enfin à l'eau. Les rounds durent 30 minutes, celui qui marque le plus de points grâce à ses figures, remporte la manche et accède au tour suivant. Simple, non ?
La majorité d'entre nous ne connait absolument rien en surf, et ne s'y intéresse pas vraiment. Et c'est par curiosité, (et un peu aussi pour pouvoir dire "Hé t'sais quoi ? Bah moi, j'ai assisté à la plus anciennes compétition mondiale de surf ! Et toc !") que nous sommes là. Quand les surfeurs prennent des vagues, c'est vachement impressionnant, mais le point négatif de l'histoire, c'est qu'ils passent plus de temps à attendre la "Bonne vague" (Petite pensée à Brice de Nice qui n'a pas pu être présent.) ou à revenir au large. On se fait donc un peu chier 80% du temps sur un round ...
Dernier point que j'ai trouvé assez cool, lors de leur sortie de l'eau, les surfeurs sont obliges de traverser la plage et la foule, afin de rejoindre les "Vestiaires". Certains se prêtent au jeu des autographes et des photos, d'autres ont un peu plus de mal (Sûrement trop réservés ... ou juste dégoûtés d'avoir perdu ...). Bref, Qu'ils jouent le jeu ou pas, c'est toujours plus sympa que s'ils avaient installés des barrières, et bloqué l’accès au public.
L'après-midi, c'est au tour des femmes de se jeter à l'eau. Nous resterons plus longtemps que pour les hommes (Oui, D'accord, c'était pas vraiment que pour le surf ...). Surfistiquement parlant, de nos yeux de novices, nous ne verrons pas de différences flagrantes avec les hommes.
Suite à cette première journée en bord de mer à scruter les différentes figures et chutes, nous retournons à notre parking. Puis décidons d'aller faire un tour dans l'unique bar-boite de la ville. Arrivés devant l'entrée, on nous apprends que l'entrée est à ... 20 $ ! On décide de tous faire demi-tour et d'aller dormir afin d'entamer le deuxième jour de compétition dans la meilleure des formes !
C'est cette fois-ci à 5h45 que je me lève pour éviter une nouvelle mésaventure. cela me permettra d'assister au lever de soleil sur la mer, seul, sur la plage. Et aussi de souhaiter un joyeux anniversaire à la frangine avant qu'elle, aille se coucher.
Le petit-déjeuner est vite enfilé, on files tôt sur le site, il y'a très peu de monde. Alors que les surfeurs sont déjà à l'eau, nous en profitons pour squatter le fameux carré VIP et ses tribunes. Avant de se faire dégager ... gentiment. On retrouve les autres sur la plage, les vagues sont plus grosses, et les figures un peu plus impressionnantes, mais on finit tous par se lasser un peu et 4 d'entre nous quittent le site en début d'aprèm'.
On se rejoint tous pour LA dernière soirée. Nous craquons tous notre slip (Kangourou, évidemment.), et filons au bar de la veille. 20$, le résultat ? Beaucoup de monde, de la bonne musique Live, et une chanceuse qui repartira avec 100 $ qu'un mec à oublier de récupérer au distributeur devant elle...
Avant de rentrer et de s'enfoncer dans un sommeil profond, pour un réveil a peine 4h plus tard. Histoire de partir avant de se prendre une nouvelle amende. On traînera toute la