Galapagos - Isla San Cristobal - Dia 3

Publiée le 28/07/2023
Journée libre à San Cristobal

Apres 2 journées bien remplies, lundi est une journée de repos. Enfin, on va plutôt dire 'Programme libre' car on est pas restés inactifs! 

Petit déjeuner tranquille, on avait réservé un 'Taxi' pour la demi journée. En fait, un pickup conduit par un habitant de l'île, Juan. Toutes les voitures sont potentiellement taxi. Il y a un prix pour une courses dans le village et un prix pour chaque destination de toute façon il n'y a qu'une route sur l'île! 

Nous avions prévu 3 destinations, dans un tour plutôt habituel apparemment, et à prix fixe convenu d'avance. Nous allons donc visitee Galapagera, Junco et playa china. Pour terminer en début d'après-midi à Playa Loberia pour faire du snorkelling. (C'est devenu le sport familial apparemment !). 

Nous retrouvons Juan devant notre hôtel à 9h. On l'a contacté par l'entremise du serveur du restaurant, Jorge. Ils se rendent tous ce type de service en mettant en relation des touristes. 

Juan est très sympa et dynamique, et semble avoir plusieurs business. On passe devant son restaurant de fruits de mers, qu'il nous engage à essayer. Il semble aussi dans l'import/export de poissons et fruits de mers entre les îles et le continent, engagé en politique, il a travaillé avec des ministres. Bon, vu le gadgo, on ne sait pas trop ce qui est vrai (le restau l'est!), mais le Juan est dynamique. 

En route pour le nord de l'île, on sort rapidement de Puerto Baquerizo Moreno, qui reste un village de 6000 habitants visité par plusieurs dizaines de milliers de touristes chaque année. 

La route monte rapidement vers le centre de l'île, à 700 mètres d'altitude, et on s'enfonce dans le brouillard. Le programme risque d'être compromis, notamment pour la vue sur l'ile depuis el Junco. On adapte le programme et on file tout de suite à la Galapagera, un centre visant à la reproduction des tortues géantes et à l'éducation du public sur cette espèce menacée, emblématique des îles Galapagos et ont d'ailleurs donné leur nom aux iles. 

Visite rapide avec quelques explications de Juan, et d'un guide d'un groupe d'Américains (l'espèce de touristes la plus représentée ! Y'en a des biens 😁). Les tortues sont en semi-liberté. Les mâles sont les plus gros, les femelles plus petites. Les petits sont protégés dans des casiers qui permettent de les voir du dessus quand on visite, au travers de grilles assez larges. Des grilles plus petites sont rabattues le soir pour mettre les tortues à l'abri des prédateurs, notamment les rats. Les tortues visibles sont âgées de 3/4 mois à 4 ans, elles sont ensuite assez âgées pour rester dehors. Ces tortues de plus de 4 ans sont visibles dans des enclos à côté. 

Nous sommes impressionnés par les tortues males adultes qui sont très grandes. Ces tortues vivent parfois jusqu'à 180 ans ou 200 ans! 


Cedez le passage
Lunch time!
Le repas est.... Long.
Tortues femelles
Et encore
Tortues de 3 mois
Tortues de plus de 4 ans
Non, mais laissez nous déjeuner tranquilles !
Tortue de 3 mois, à part car malade
Tortue en retard pour le repas, donc servie... Où elle est!

Retour dans le pick-up de Juan et on continue 5 minutes vers Playa China, une plage de sable blanc fin qui semble un lieu assez prisé (ou beaucoup de gens font le même tour!). On monte sur un Rocher pour avoir une vue de la plage et de la côte. Quelques lions de mer trainassent sur la plage. 

La plage est sympa mais ça ne vaut pas Lopes Mendes à Ilha Grande ou la plage du phare à Brignogan 😄


Retour vers la voiture et on retourne vers le centre de l'île. En passant, Juan rentre dans le camping de ses parents pour nous le montrer. Plutôt utilisé pour les grands événements si on a bien compris. 

On remonte, vers Junco qui est toujours dans la brume. Donc on passe notre chemin. Il est 12h30, l'heure d'aller faire du snorkeling à la loberia. 

Sable blanc !
Bretons sur des rochers devant une plage. Bof.
Juan a insisté pour celle-là. Il devait faire son book

La Loberia

Juan nous dépose au debut du sentier et propose de passer nous chercher quand nous serons prêts. 

La marche est courte et la plage sympathique. Protégée des vagues par des rochers, elle est idéale pour le snorkeling. 

Un trentaine de personnes sur la plage mais peu de snorkellers. 

On est rapidement à l'eau et on tombe très vite sur 5 tortues de tailles différentes. Super! Quelques poissons, et des lions de mer, on apprécie. 

Karine et Anouk sortent au bout d'un moment et on reste avec Maya. Un lion de mer s'approche intéressé. Il restera finalement 25 minutes avec nous à jouer tourner autour de nous. On le perd à un moment où on croise d'autres plongeurs, mais il nous retrouve et s'approche de plus en plus. Quelle agilité sous l'eau! On finit par retourner vers la plage, avec le lion de mer. On s'assoit dans l'eau pour enlever les palmes, et il vient nous voir tour à tour, comme pour nous dire au revoir, jusqu'à toucher nos mains avec ses moustaches. Un moment vraiment très émouvant, gravé dans nos mémoires! 

Il est temps de rentrer, Juan vient nous chercher, et ne nous fait rien payer mais nous engage à venir à son restaurant. Bon, Peut-être. 

La loberia. Utilité du château de sable
Rocher de lave. Y'a que ça ici. Pas un granit, rien.
Espace protégé mais quelques intrusions.

Un moment tranquille à l'hôtel, et on ressort pour acheter... Des vêtements. Les valises ne sont pas encore arrivées à J+5. Des signes montrent qu'elles seraient en route. Notez le conditionnel, il est très dur d'avoir des infos!


Une belle journée doit se terminer par un molent sympa. On retourne au restaurant The Pier où on était le premier soir. Une équipe vraiment tres sympa, Guisepe est le patron, très calme et content de nous revoir (ancien responsable commercial Coca-Cola en Équateur puis bijoutier!) Un anniversaire de jeunes locaux à côté met l'ambiance. Nos liseuses prennent leur siege balançoire et nous l'apéro. Les lions de mer s'animent sur la route de leur démarche terrestre pataude à la poursuite des motos. C'est les Galapagos ! 


Camping complet.
Le lion de mer est calme et serein. Pas un geste de trop.
Ah ben oui, Darwin quand même.
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