Je rêvais de grandeurs, je peux dire que j'ai été servi ! Les adieux à peine faits que je suis propulsé dans la tourmente américaine à Miami. 2 jours à arpenter les plages de Miami Beach et ses maisons art déco, le quartier cubain de la "Little Havana", les buldings de Brickell, les ruines et tags de Wynwood, la marina du port, ...
En marchant dans les rues il est difficile de ne pas remarquer les bus scolaires, d'un jaune pétard qui klaxonnent les taxis au coin de la rue. Les camions de pompiers eux aussi sont comme dans les films. Il est flagrant que la culture américaine est omniprésente dans les films et les jeux vidéos... Cette impression d'être déjà venu ici sans jamais y avoir mis les pieds est saisissante.
J'ai beaucoup marché pendant ces quelques jours, façon pour le moins économique de découvrir la ville ! Car tout devient un budget. Un jour ici correspond à 4 jours en Amérique du sud, de quoi se convaincre que le Burger King est finalement un bon restaurant.
Au delà du décor écrasant de la mégalopole, l'étalage des fortunes me frappe de plein fouet : des palaces à perte de vue, des voitures dont les courbes n'ont d'égal que le vrombissement du moteur, et les femmes tout droit sorties des magazines. J'ai observé cette ville tel que l'on regarde un tableau, sans oser le toucher et sans me rendre compte de sa véracité. L'arrivée en Colombie promet un choc culturel renversant ...