Départ par le train des Indiens bourré de monde et de paquets. Il n’y a pas de carreaux aux fenêtres et la porte ne ferme que dans les virages à droite, alors inutile de dire que ça caille, surtout qu’il gèle dehors. Heureusement les copains Emile et Maryse me passent un petit coin de leur duvet.
Arrivée à OLLANTAYTAMBO à 8 h. Petit village très typique, très pauvre et sans touristes ou presque, on se sent vraiment perdus au fin fond de la cordillère des Andes. Toutes les maisons datent de l’époque inca car on retrouve partout ces grosses pierres irrégulières et le système de canalisations au milieu des chemins.Des troupeaux de lamas traversent le village et se dirigent vers la
montagne. Des sherpas (guides de montagne) attendent le peu de touristes
qui désire faire de l’escalade. Nous avons trouvé une chambre chez l’habitant,
éclairée à la bougie, avec chiottes en plein air et lavage à la fontaine, pas
de fenêtres mais des trous dans les murs d’où courants d’air.
Le
matin visite de nos premières ruines incas, extra ! et sans touristes… Le
petit gars de la maison nous sert de guide. Il est très intéressé par la caméra
et nous pose un tas de questions sur notre pays ; il ne nous quitte plus
de la journée, c’est le grand amigo.
Le midi, pique-nique au bord de la
cascade sur de la mousse et sous les eucalyptus, dans un cadre extraordinaire.
L’après-midi, balade dans le coin, c’est vraiment très joli. Nous nous trouvons
dans une petite vallée encaissée où la végétation tropicale commence à
apparaître mais où le petit côté sauvage de la montagne reste encore visible.