Randonnée dans la jungle

Après une très mauvaise nuit passée à me battre avec les moustiques, nous nous rendons à l’agence Faucette pour confirmer notre vol de demain, mais c’est fermé. J’espère que demain nous pourrons prendre l’avion quand même. Ensuite, nous voguons au hasard dans le patelin et trouvons un chemin pour nous enfoncer dans la forêt. Nous ne regrettons pas, car c’est très chouette, la végétation est extraordinaire, des feuilles immenses, des fleurs dignes du paradis et même des oiseaux enchanteurs.

Après le repas, nous prenons un taxi qui nous emmène aux Cuevas del pavas, où, paraît-il, il y a des balades superbes à faire en forêt. Là encore, nous ne sommes pas déçus, c’est formidable et certainement un des plus beaux moments du voyage. Nous nous retrouvons vraiment dans la jungle et nous suivons un rio qui coule en cascades ; le malheur, c’est que cela se fait sous une pluie battante et un terrain très glissant, et moi avec mes semelles crêpe, ça tient à la fois de l’exploit et de l’acrobatie, mais la splendeur de ce paysage grandiose nous fait oublier cet inconvénient. Au bout d’une heure, nous sommes obligés de faire demi-tour, car nous sommes bloqués par la cascade. Il faut passer la rivière et vu le temps nous ne sommes pas très chauds pour un bain de pieds supplémentaire, c’est vraiment dommage ! Au cours de cette balade, nous avons l’occasion d’admirer d’énormes papillons de toutes les couleurs, nous avons même eu la chance de voir un perroquet. Michel essayait de le filmer pendant que moi je me débattais avec une bestiole qui tenait de l’insecte, du papillon ou de l’oiseau avec une très longue queue.

Nous rentrons à l’hôtel et décidons de retourner dans le petit chemin de ce matin pour filmer et prendre des photos, mais la nuit nous fait rebrousser chemin. À l’hôtel, nous procédons à un décrassage maison qui est apprécié à sa juste valeur. Nous dînons dans un « pollos a la bresa » où l’on déguste d’excellents poulets à la braise et des frites, le tout sans couverts, avec les doigts. A 9 h, nous nous glissons dans nos draps bleus qui sentent le propre, c’est une vraie fête.