Nous
avons dormi jusqu’à 11 h ! Le décalage horaire commence à ne plus avoir
d’effet. Sommes allés casser la croute ; ce qui m’a permis de me rendre
compte que je ne tenais pas sur mes jambes et que je ferais mieux de rester
couchée ; ce que j’ai fait d’ailleurs tout l’après-midi ; et voilà ce
n’est pas encore aujourd’hui que je profiterai du merveilleux soleil et de la
température clémente.
En
effet AREQUIPA est un lieu privilégié ; outre sa réputation d’être la
ville la plus chic du Pérou, elle bénéficie d’un ensoleillement maximum (365
jours de soleil) les nuages sont arrêtés par les volcans, il y a juste quelques
précipitations à la saison des pluies, pendant 1 h ou 2 dans la soirée. Ce qui
donne à la ville un aspect de pureté extraordinaire d’autant plus qu’elle est
presque entièrement construite en pierres volcaniques blanches, d’où son surnom
« AREQUIPA LA BLANCHE ». Seulement, ce n’est pas encore dans ce lieu
que se trouve le paradis, le volcan Misti menace, paraît-il d’exploser d’ici à 50
ans et le moment venu les malheureux habitants ne disposeront que de 4 min pour
évacuer la ville.
Le
soir, nous avons tenté d’avoir des places pour assister au festival
folklorique
international (auquel participe la France) mais comme nous nous en
doutions, c’était le bazar et pas moyen d’avoir de places. Alors nous
nous contentons
d’un petit tour sur la place et là nous avons la chance de tomber sur un
orchestre extra, entouré de danseurs improvisés et de curieux dans notre
genre,
ça chauffe ! Et le tout uniquement au siku et au bongo.
Malheureusement les gars s’en vont au bout d’une demi-heure.
