Visite de Pisac (village et ruines de la forteresse)
Lever
6 h. Nous prenons un bus pour PISAC à 37 km de CUZCO soit 1 h ½ de trajet sur
route goudronnée s’il vous plaît ! Mais longeant des précipices. Et quand
le car tombe en panne, ça bricole ½ h et hop ça repart !
Après
un petit déjeuner pris sur le marché, balade à pied dans le petit village qui
est très sale, nous sommes même obligés de faire demi-tour, car certaines petites
ruelles sont bouchées par des tas d’immondices. Ensuite tour de marché qui est
très réputé ici, si bien que nous nous retrouvons entre touristes ; il y a
même nos copains Émile et Maryse qui ont rencontré des amis qu’ils n’avaient
pas vus depuis 2 ans, comme le monde est petit ! C’est un marché très
coloré avec des tapisseries superbes, des costumes extraordinaires, des
calebasses gravées et tant de choses tentantes que je ne résiste pas et y
laisse quelques plumes, enfin quelques billets ! Ça marchande dans tous
les coins, ça fait des échanges. Nous nous achetons la cuisse d’un petit
cochon, cuisinée par une indigène et ce sera le casse-croute pour ce midi au
bord de l’eau.
Ensuite, c’est du sport, c’est la grimpée vers la forteresse et les ruines incas. 1 h ½
de grimpette, c’est très dur, j’ai cru que jamais je n’irai jusqu’au bout. Et la
pente est raide, ce sont même parfois de tout petits escaliers de pierres à
travers la montagne. Mais ça valait le coup, dommage qu’au sommet ce soit la
pluie qui nous accueille. Mais les grosses pierres roses de la forteresse
suffisent à nous apporter les rayons de soleil que nous étions venus chercher.
Puis c’est la descente un peu moins pénible, mais éprouvante pour les mollets et
les rotules. Les copains sont repartis en bagnole avec leurs amis et nous 3
nous attendons un bus qui n’arrive pas ; alors nous sautons dans la benne
d’un camion, style bétaillère, où se trouve déjà un tas d’indigènes avec poules
et autres produits de la ferme. Le voyage d’1 h ½ se déroule en plein air et de
nuit et parfois même sous la pluie ; mais nous encaissons très bien,
l’essentiel étant d’arriver entiers.
