Suite du séjour à Arequipa

Publiée le 03/10/2021
Suite du séjour à Arequipa

Aujourd’hui, nous déjeunons tous les deux, car Xavier est parti se balader tout seul. Nous avons rendez-vous à 3 h ½ à la banque pour changer du fric. En attendant, balade touristique avec caméra et appareil photo. A 3 h ½, banque ; mais ils ne changent pas l’argent aujourd’hui, nous voilà bien ! On nous envoie à l’hôtel « el president » ; pas de change non plus ; nous appelons un flic à notre secours, il nous envoie à « l’hotel Tourist », à l’autre bout de la ville ; il voulait nous faire prendre le bus, mais nous lui expliquons qu’on n’a même pas d’argent pour payer. A l’Hotel Tourist, change seulement demain. Quelle merde ce pays, j’ai beau expliquer au mec qu’on n’a pas d’argent, qu’on est obligés de coucher dans le parc (ce qui est faux heureusement), il s’en tamponne. Ça me met de bon poil tiens ! Nous voilà avec 3 F en poche, tant pis je dépense 80 c pour des gâteaux, ça me remontera le moral.

Ensuite, visite chez les copines et ça tombe bien, on nous offre du « borge » (soupe polonaise) confectionné par deux Polonaises. Nous avons droit aussi à la salade, le pain, etc. Bref, voilà un repas d’économisé ! Ensuite, c’est la petite soirée internationale. Il y a : américains, italiens, péruviens, néo-zélandais, irlandais, anglais, argentins et nous, la France. On chante, on danse, on boit, on fume même une espèce de saloperie qui sent l’eucalyptus, bref je n’ai pas insisté et on est rentré se coucher, car on avait peur de ne pas pouvoir se faire ouvrir à l’hôtel.

Sur le toit avec Gaëlle et Patricia
Mimi aux brochettes
En arrière-plan, le Misti

Au fait, il paraît que la nuit dernière, vers 2 h du matin, il y a eu un « tremblor », pas un « terre moto », c’est-à-dire un petit tremblement de terre. Nous n’avons rien senti, il faut dire que c’est difficile de faire la différence entre les camions qui passent dans la rue et un petit tremblement de terre. Mais c’était assez important pour coller la trouille aux copines qui ont tout vu bouger dans leur barraque.

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