Après 2 nuits dans les villes du Sud du pays dans les pleines côtières nous attaquons la montagne. Départ matinal de Escuintla pour rejoindre Antigua à 1500m d’altitude, et ça monte pendant 35km. Pour les connaisseurs c’est un peu comme si vous montiez le Mont Ventoux mais avec des vélos de 45kg, et bien c’est dur ! Heureusement il fait plus frais au fur à mesure que l’on monte. On passe entre les 3 majestueux volcans en admirant les explosions de fumée du Fuego, très régulières tout au long de la journée. On se pose dans un petit hôtel bon marché à Antigua, plus de vélo et on se balade à pied, le moyeu des roues commençait à se dévisser à cause des rues pavées.
On ne voit pas le temps passer à se promener, flâner dans ces jolies rues. Un peu frustrés de ne pas pouvoir ramener dans nos sacoches des souvenirs et faire de beaux cadeaux.
Mais surtout nous profitons des multiples restaurants avec des recettes venant de toute l’Amérique latine, un chocolat chaud par ci (avec du cacao d’ici un délice), un jus par là et puis le soir une bière locale dans un bar ambiancé bien sûr.
La beauté de l’ancienne capitale du pays séduit au premier coup d’œil. Son damier de rues aux façades colorées mêle aux bâtiments coloniaux joliment restaurés des ruines pittoresques entourées de végétation.
Nous voilà partis sur les pentes de l’Acatenango, le volcan le plus réputé du coin et donc aussi le plus fréquenté. Pas mal de monde sur les sentiers mais le paysage est splendide. On se retrouve rapidement au dessus des nuages et nous atteignons le camp pour le coucher du soleil en admiration devant le volcan El Fuego et ses explosions régulières. Après une soupe de nouilles on part avec 3 autres gars et un guide pour une petite expédition nocturne. Lampe frontale et casque sur la tête on s’approche le plus possible d’El Fuego. Le spectacle est hallucinant, des bombes de laves jaillissent du cratère et dévalent les pentes dans un grondement sourd faisant trembler la terre, le tout sous un ciel pur rempli d’étoiles. Mais il fallait quand même le mériter ; le froid, le sentier hyper technique de nuit, le dénivelé, l’altitude (entre 3400 et 3700)… on arrive au camp rincés (9h de marche au total) et le canadien fait un début de "mal aigu des montagnes".
A peine quelques heures de sommeil et on se lève à 4h pour commencer l’ascension jusqu’au sommet de l’Acatenango (3976m). Les lumières de l’aube sur la chaîne de volcans sont sublimes. Puis bien sûr il faut tout redescendre et les cuisses ne nous disent pas merci. Après une grande sieste nécessaire l’après midi il est l’heure de fêter le nouvel An. Nous rencontrons des français voyageant en stop avec qui nous allons boire une bière dans un bar avec un concert super cool. Pour minuit le parc central noir de monde s’enflamme de feux d’artifice et les pétards résonnent partout dans la ville.
Qu’elle est la question la plus pénible posée par le douanier ? C’est la demande de justificatif de sortie du territoire dans les 90j (durée des visas)
C’est vrai que cette étape nous fait encore plus rêver que les autres … et qu’on est aussi un peu jaloux mais la récompense se mérite! Qui d’entre nous serait prêt à partir pendant 4 mois, à vélo avec des étapes dantesques (la distance et/ou le dénivelé est une chose … mais le poids de quasiment 40 kg de plus que celui d’un cycliste pro, c’est autre chose! Respect à vous, les sportifs! Moi, je vais continuer d'apprécier en direct de mon canapé… 👏👏👏
Je vous embrasse très fort 💕et vous souhaite une bonne année 2022 ,qu'elle vous emmène jusqu'au bout de votre incroyable périple🚴. Vous me faite baver d'envie mais beaucoup trop physique pour moi!!!🥵😭 mais je vous préviens il va falloir me faire un rapport détaillé de votre trip en rentrant...🤩😜 bisoussss