Les frontières du Nica ne sont vraiment pas une partie de plaisir. On croyait en avoir fini après le tampon de sortie mais un officier nous demande de scanner nos bagages. Retour en arrière mais il n’y a personne pour le faire, on attend encore et encore. Puis après quelques questions à l’entrée du Honduras c’est reparti.
Nous sommes impressionnés par la file d’attente de poids lourds sur plus de 3km, la plupart des chauffeurs ont d’ailleurs accroché leur hamac sous leur camion à l’arrêt. Et cette sorte de convoi voulant passer la frontière vers le Nica est quand même surveillé par quelques gardes, fusils d’assaut au bras. On se rend compte de la facilité des déplacements dans l’UE.Ce qui change avec les autres pays : plus de pauvreté et plus de pollution plastique.Pas trop de belles photos du Honduras à vous montrer puisque… je n’ai plus d’appareil !
Je l’ai bêtement laissé sur la chaise du restaurant où nous étions pour le coucher de soleil (cf « maudite paillote »). M’en rendant compte que le lendemain je retourne au restaurant (et hôtel) pour questionner tout le monde. Difficile de savoir si je peux leur faire confiance ou non… J’attends pendant 1h30 les deux serveurs de la veille qui n’ont hélas rien vu. Encore un peu d’attente mais sans espoir pour parler au gérant mais rien. C’est sûr que l’espérance de vie d’un appareil photo sur une chaise en Honduras n’est pas bien longue. On part finalement à 11h, énervé contre moi comme jamais, Papa détend l’atmosphère et j’essaie d’oublier cette histoire tant bien que mal.