La circulation sur la Panamericaine le dimanche est calme, c’est presque agréable et en plus une portion très roulante avec une belle bande d’arrêt d’urgence (on est heureux avec peu !). Les paysages sont beaux mais les villes traversées n’ont pas un grand intérêt touristique donc on s’avance un peu en prenant un bus avec les panaméens jusqu’à Santiago où nous dormirons dans un motel très rudimentaire.
Puis on prend des routes de campagne où l'on voit plus la vie locale : des petits villages, finca (ferme),hacienda, des paysans à cheval, champs de maïs, collines, plaines… et sous le soleil.
Un peu fatigués après 50km et cette chaleur, je sens que les prochains 60km jusqu’au prochain village ne vont « pas passer ». On s’aide d’un pick up pour faire une bonne avancée et on a bien fait car c’était très pentu. Puis on se remet à pédaler, toujours sur une belle petite route sans personne et au milieu d’une végétation verdoyante. Et pour finir le déluge, on roulera pendant 2h sous la pluie qui commence à former des torrents sur le bord de la route. Le GPS m’indique de sortir de la Panaméricaine, pourquoi pas, et on se retrouve devant un pont en mauvais état juste de quoi passer avec nos vélos. On hésite puis on passe au dessus du rio chargé par les eaux de l’orage. Et c’est une piste en terre qui nous amènera jusqu’au village, tout ça sous la pluie !
Contents d’être arrivés à Las Lajas.
On y reste le lendemain pour se reposer, bien manger et surfer.