J'ai passé deux jours à Phimai, charmante petite ville où j'ai visité le parc historique ainsi qu' une curiosité botanique, un banyan géant de 350 ans qui constitue à lui seul une forêt.
Lundi 19 février 2024
Départ pour Phimai. Je me fais conduire à la gare routière en taxi et j'ai la chance d'avoir immédiatement un mini van pour Khorat où je dois changer de véhicule. J'attends 45 minutes et c'est un grand bus confortable et loin d'être bondé qui me dépose à Phimaï vers midi.
A Phimaï, pas de tuk-tuk ou de taxi. Je demande mon chemin à deux jeunes filles qui se décarcassent pour me renseigner. La Benya Guesthouse n'est pas très loin et avec les explications très claires que l'on m'a données, je la trouve facilement.
Il n'y a personne à l'accueil. Je m'installe sur les bancs devant l'entrée jusqu'à ce qu'arrive la propriétaire. Ma chambre est à nouveau minuscule, comme au California, le lit est d'ailleurs le même, mais il y a la clim !
Comme mon petit déjeûner a été plutôt léger, je pars à la recherche d'un restaurant. Je vais battre tous les records du bon marché : une noodle soup au poulet pour 40 Baths (1 euro).
Dans l'après-midi, je fais une tentative pour aller voir le grand banyan, mais n'ayant pas emporté de plan et avec mon sens de l'orientation déficient, je m'égare. Je demande mon chemin, mais je m'égare à nouveau. Je finis par renoncer. Dans mes tribulations, je suis tout de même passée près d'un temple où se trouve un boudha géant.
Ce matin, je vais visiter le magnifique parc historique de Phimaï et son temple Khmer du XIe siècle. Il est situé en plein centre ville, à deux pas de ma guesthouse.
Le temple, toujours en cours de restauration, est superbe. Il est situé dans un jardin très soigné, mais, serais-je devenue blasée, il ne me touche pas autant que le Vat Phou ou le Phanom Rung. Les escaliers vertigineux me manqueraient-ils ?
Après la visite du temple, il est encore tôt. Je me dis que j'ai le temps d'aller jusqu'au banyan géant. Je reprends la route, avec un plan cette fois, mais je m'égare encore ! J'avise trois jeunes filles qui déjeûnent devant une maison et leur demande mon chemin. Après s'être concertées, l'une d'entre elles se lève, va chercher son scooter et m'emmène jusqu'au parc. Je suis sidérée par sa gentillesse.
En fait, hier j'étais sur la bonne voie, j'aurais seulement dû pousser un peu plus loin. Le banyan est à la hauteur de sa réputation. C'est vraiment un phénomène naturel. Il a formé depuis plus de 350 ans une véritable forêt. Il est situé sur un îlot au milieu d'un étang plein de poissons énormes. On s'y trouve très bien par cette chaleur. Des tables et des bancs sont installés partout.
Je rentre à la guesthouse en milieu d'après-midi. Il faut marcher plus d'un km en plein soleil par une température de 38°. Je suis bien équipée avec chapeau, lunettes noires et réserve d'eau ! Je salue au passage le boudha ci-dessous qui se trouve dans la cour d'une maison.
