« En Amérique du Sud, le moyen le plus facile et le moins cher pour se déplacer c’est les bus. Mais surtout ne les réservez pas en avance, rendez vous sur place et demandez aux différentes agences les prix pour choisir la moins chère. ». Voilà ce qu’on nous avait répété et re répété lorsque l’on demandait des conseils à des connaisseurs.
C’est donc toutes guillerettes que nous nous sommes dirigées lundi soir vers le terminal de bus. Nous avions repéré un bus pour Pucón partant à 21h45. Nous avons soudain déchanté lorsque l’on nous a annoncé que tous les bus étaient complets pour 2 jours, même si on changeait la destination. En effet, le mois de février au Chili correspond au mois d’août en France, et pucón est LA station balnéaire des chiliens.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’au chili, il y a plusieurs terminaux de bus dans une même ville. Ils ne proposent pas les mêmes trajets et peuvent être séparés d’’une rue, de quelques blocs où de plusieurs stations de métro. Heureusement nous avions pris de l’avance et après avoir couru pendant 1h nous avons enfin trouvé un bus avec des places libres. C’est donc à 20h58 que nous avons acheté nos billets pour un bus partant à 21h05 dans un terminal différent. C’est une leçon que nous retiendrons !
Après une nuit un peu agitée mais tout de même très confortable. Le bus étant le moyen privilégié pour voyager, le confort est optimal, on y est presque allongé. On y dort tellement bien que le lendemain matin nous nous sommes faites réveillées par le chauffeur, 30 min après l’arrivee, car il ne restait plus que nous dans le bus.
Nous voilà larguées dans Pucón sans nouvelles du couchsurfer censé nous accueillir ... Nous avons facilement trouvé une auberge à la dernière minute. Une fois nos sacs déposés, nous partons découvrir les environs.
Pour occuper notre demi-journée, nous nous sommes rendues à Ojos de Caburga. Un lieu avec de jolies cascades et de l’eau bleue verte, mais malheureusement trop bondé. Nous sommes ensuite allée au lac de caburga où se trouve les playa « negra » et « blanca ». Soit disant de sable noir et blanc, elles nous ont parues toutes les deux grises. C’était cependant sympa de se balader le long du lac et l’eau était très bonne. Pour revenir sur Pucón nous avons fait du stop. Sans trop d’attente, un gentil livreur de pain nous a ramené. Il nous a même montré un chemin alternatif pour rentrer sur Pucón en évitant les bouchons.