Bilan sur la Bolivie

Publiée le 21/04/2018
Résumé

Après près de 3 semaines en Bolivie, c’est comme si nous avions entamé un nouveau voyage. Les pays Chili, Argentine et Uruguay, bien qu’ayant leurs propres cultures, ont des modes de vie qui se rapproche du notre. Dès nos premiers jours en Bolivie nous avons été confrontées à un changement radical. Des choses simples telles que le papier toilette, l’eau chaude ou le wifi ne sont pas évidentes pour les boliviens. Pour se déplacer ils s’entassent des « Trufi » (sorte de vans). 

Niveau de vie

Contrairement aux pays visités jusqu’ici ou l’on choisissait de se faire à manger plutôt que d’aller au restaurant pour des raisons économiques, ici on peut se faire plaisir. Dans un restaurant moyenne gamme, le plat coûte 5€. Par ailleurs, en Argentine un trajet de 12h de bus nous coûtait 60€ en moyenne tandis qu’en Bolivie il nous coûte 6€. Il en est de même pour les nuits en auberge dont le prix varie entre 3€ et 6€ alors qu’au Chili elles nous coûtaient 13€. 

Gastronomie

Mac Donald’s n’a pas réussi à s’implanter en Bolivie. En effet les boliviens possèdent leurs propres « fast food », des comedors (cantine) sur les marchés. Le menu est composé d’une soupe et d’un plat secondaire typiquement bolivien cuisiné sur place par des dames, le tout pour 10 bob soit 1,20€. Les soupes sont des sortes de bouillons de légumes, avec ou sans viande, pâtes, riz, pommes de terre. Le plat principal se résume à de la viande (souvent du poulet) accompagné de riz, pommes de terre et autres féculents. Nous avons testé plusieurs fois ces plats typiques, mais n’étant pas très variés nous nous sommes vite lassées. Les comedors réunissent tous niveaux sociaux : du cadre aux ouvriers en passant par les jeunes et les touristes. Une autre particularité de la bolivie est sa richesse en fruits, grâce à une partie du territoire située en Amazonie. Sur les marchés les fruits sont peu chers, variés et présents en abondance. De plus beaucoup de vendeurs de rue proposent des jus à 0,50€ fraîchement pressés ou mixés.

Les cholitas, femmes boliviennes

Les cholitas, sont les femmes boliviennes habillées en tenue traditionnelle. Elles portent plusieurs de couches de jupes plissées afin d’amplifier leurs hanches, signe de beauté en Bolivie. Elles sont coiffées de deux longues nattes au bout desquelles sont accrochées des pompons. Sur leur tête repose un chapeau dont la position sur le crâne reflète la situation maritale. Enfin elles portent souvent sur leur dos, dans un tissu coloré, toute sorte de choses : marchandises ou encore enfant.

Cholita portant son bébé sur son dos

Les croyances

Les croyances boliviennes sont un mélange entre les pratiques pré-colombiennes et l’église catholique post-colonisation. Il y a beaucoup d’églises en Bolivie, une région porte encore les traces du passage des Jésuites. Les anciennes civilisations avaient pour habitude de croire en la « pachamama » (mère de la terre) et lui faisaient beaucoup d’offrandes. Aujourd’hui certaines de ces pratiques sont encore d’actualité : avant de boire un verre une gorgée est versée par terre pour la pachamama, avant de construire une maison un fœtus de lama est enterré dans le sol pour porter chance. Lors d’une demande spéciale à la pachamama, il est de coutume de réaliser « una mesa » qui est une pratique qui consiste à brûler un fœtus de lama, confiseries et alcool. 

Les boliviens organisent des grands carnavals en février et pendant cette même période des « alasitas » (des marchés qui durent entre 1 et 2 mois) au cours desquels se vendent des miniatures. Elles peuvent être une maison, une boite de ciment, des outils, de la nourriture et représentent des vœux. Par exemple, en achetant des outils miniatures on souhaite réaliser une construction de bonne qualité. 

La mesa représentée dans un musée

Les communautés en Bolivie

La Bolivie est composée d’une multitude de communautés indigènes dont les trois principales sont : quechua, guarani et aymara. Les langues de ces populations sont reconnues officielles par le gouvernement. Dans les endroits un peu reculés, ils utilisent ces langues pour communiquer, et non l’espagnol.

Ekeko dieu de l’abondance représenté avec des alesitas
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