Ça y est, nous atteignons la dernière étape de
notre long voyage en Nouvelle Zélande. La ville de Christchurch s’est bien
remise du tremblement de terre de 2011 (même si encore pas mal de bâtiments restent à reconstruire) mais est maintenant secouée par la terrible
fusillade intervenue un mois avant notre arrivée.
Nous visitons le beau jardin botanique ainsi
que "Canterbury", le musée un peu déstructuré de la ville, avant de dire adieu à notre fidèle
van. On commençait à se faire à cette nouvelle maison à roulettes et c’est avec
un peu de regret que nous la conduisons une dernière fois jusqu’à l’agence de
location pour la rendre. Il est maintenant temps d’embarquer pour Sydney
et d’y retrouver un viel ami de Virgile qui nous hébergera.
La Nouvelle Zélande est un beau pays et les 4643 km que nous aurons parcourus de Bay of Island au nord jusqu’à Milford Sound au sud nous auront quelque fois rappelé l’Auvergne et la Normandie (big up à la famille !). Virgile n'aura bien sûr pas manqué les nombreuses occasions de se baigner dans les rivières, lacs et mers du pays malgré les températures parfois bien basses.
Nous avons été impressionnés de voir l’étendu de la culture polynésienne. On en trouve des traces de Chiloé au Chili jusqu’en Nouvelle Zélande en passant par l’île de Pâques,Tahiti et sans doute les nombreuses autres îles du Pacifique que nous n’avons pas pu visiter. L’exemple frappant est ce plat traditionnel de poissons et de viandes cuit à l’étouffé dans des feuilles de bananiers qu’on a retrouvé, sous des appellations différentes, dans tout ces endroits.
On a beaucoup aimé l’offre des supermarchés néo zélandais : faire ses courses et faire la cuisine là bas est un plaisir car on y trouve facilement beaucoup de délicieux ingrédients. C’était d’ailleurs très réconfortant d’avoir autant de choix et de pouvoir varier les plaisirs : fini le riz à la ratatouille ou les pâtes au thon et à la sauce tomate !
Enfin, parcourir les deux îles en van est très pratique et permet d’ailleurs de pouvoir facilement stocker sa nourriture et donc d’apprécier encore plus la diversité des ingrédients proposés là-bas.
Nous avons regretté de ne pas avoir pu rencontrer plus de néo-zélandais. Nous conduisions beaucoup et n’avons donc pas eu l'occasion de parler à beaucoup de monde. Et le peu d’interactions que nous avons eu n’étaient malheureusement pas toujours très agréable : le touriste en van ne semble pas être particulièrement apprécié. Curieux n’est ce pas :-) ?
