Nous profitons de ces quelques jours dans la capitale pour préparer notre itinéraire dans le pays. Nous avions un peu perdu nos habitudes après nous être fait guider pendant un mois au Népal et il était temps de se reprendre en main :-). Ce court séjour fut également l'occasion de parcourir un peu les environs, de goûter la cuisine locale et surtout de trouver de l'argent, ce qui n'est pas une mince affaire ! Les distributeurs qui acceptent les cartes mastercard ne se trouvent que dans les grands hôtels de la ville, certes accessibles en métro, mais encore faut il de l'argent pour pouvoir payer le déplacement... Nos hôtes, grands seigneurs, nous prêterons de quoi subsister la première soirée !
Tachkent est une grande ville plutôt tranquille et nous avions la chance d'être dans dans un hôtel à la fois calme et proche du marché de Chorsu. Les Ouzbeks sont vraiment très accueillants, patients et nous aident beaucoup. Malheureusement leur cuisine n'est franchement pas très bonne et plutôt grasse. C'est compliqué de trouver des plats comestibles et notre méconnaissance du russe n'aide vraiment pas : les anglophones sont très rares dans le pays. Nous avons quand même réussi à trouver un petit restaurant en plein air où nous avons été très bien accueillis et dans lequel nous avons pris de bons shashliks (brochettes de viande). Et finalement la combinaison de mimes et de bonne volonté sont un bon moyen de communiquer: Virgile aura pu commander des brochettes au poulet en mettant ses pouces sous les aisselles et en agitant ses coudes et un vendeur nous aura fait comprendre que ses gâteaux était fourrés au yaourt en imitant la traite d'une vache. C'est bien pratique même si assez limité !
Lors de notre dernière journée, nous rencontrons Régis, un français qui revenait du Tadjikistan. Il nous aura donné quelques bons plans et nous aura décidé à aller visiter ce pays après l'Ouzbékistan ! Après un déjeuner tardif et franchement mauvais avec Régis, pendant lequel nous aurons goûté des raviolis farcis à la graisse de mouton, nous embarquons dans un taxi pour la gare de Tachkent ! Et l'aventure aurait pu s'arrêter là pour nous : sur la route notre chauffeur s'engageait dans des discussions avec d'autres chauffards, parfois séparés par 2 voies rapides et lancés à pleine vitesse. Heureusement c'est vivants mais l'estomac plein de graisse de mouton secouée que nous arrivons à la gare.Enfin, nous voilà à bord de notre train de nuit pour Khiva, ville fortifiée à l'extrême ouest du pays.