Nous atterissons à la tentaculaire Manille mais ne souhaitons pas y rester, nous prenons une correspondance quelques heures plus tard pour l'archipel des Visayas et plus particulièrement l'île de Bohol. Après avoir récuperé nos baguages et être sorti de l'aéroport nous voyons un bus direction Tagbilaran (plus grande ville du sud de l'île), on pense être à l'aéroport de Tagbilaran. On se rue sur le bus, normalement on doit trouver ensuite un second bus pour la presque île de Panglao, où se trouve notre logement.
Une fois sur la route, contents du timing avec ce bus, nous allumons notre téléphone portable pour regarder la distance qu'il nous reste à parcourir pour atteindre Tagbilaran. Là surprise, nous sommes déjà sur la presque île !!! WHAT ?? On vérifie encore une fois non c'est bien cela on est train de s'éloigner de notre guesthouse... ECHEC ;)
On demande donc au bus de s'arreter. Nous avons quand même eu le temps de parcourir la moitié de la presque-île dans le sens inverse ! La petite explication: un nouvel aéroport a été ouvert sur la presque-île mais notre billet d'avion nous indiquait encore l'ancien aéroport d'ou le demi-tour de presqu-île gratuit.
Un tricycle nous enmène jusqu'à notre Guesthouse. Dans le prix de la chambre est compris un scooter. Super c'est exactement ce qu'il faut pour parcourir la presque-île et l'île. Sur la plage de Panglao on booke (après négotiation) une sortie type "Island Hopping" c.-à-d. visite d'îles en bateau (celui là comprend aussi de suivre des dophins, une plongée en masque et tubas avec des tortues et une au milieu des coraux et des poissons multicolores. Il pleuvra pendant toute la matinée...mais la sortie sera quand même géniale. N.B: malgré la pluie il fait plus de 20°C).
Oui les philippines c'est une succession d'îles de différentes tailles. Presque sur chaque île où on se trouve, on peut se rendre sur une autre île encore plus petite et la plupart du temps encore plus paradisiaque.
En plus du "Island Hopping" on visite les plages du coin, et l'île de bohol: la ville de Tagbilaran, les "Chocolate hills" (traduction: collines en chocolat du fait de la forme de leurs bosses et de leur couleur en saison sèche ). On découvre le principe de ce qu'on appelera les cantines. Souvent au bord de la route avec quelques tables et pas mal de grands plats ou casseroles, les cantines seront notre repère du midi et même du soir. On y trouve du riz biensûr mais aussi des plats de légumes mijotés avec ou sans viande, des nouilles, des soupes, des grillades ; enfin des des produits locaux et typiques. Exactement ce que l'on apprécie. Pour le petit déjeuner et pour notre plus grand bonheur on se rend compte qu'il y a des boulangerie partout et que les viennoiseries sont bons et à des prix défiants toute concurrence. On sent que l'on va adorer ce pays. Nos estomacs sont en tout cas déjà conquis ! La musique est bien présente, on a le sentiment qu'il y a comme un petit air de caraîbes, on se sent bien.
Pendant notre séjour sur Bohol la météo n'est pas toujours au top, en effet nous sommes dans une dépression tropicale....
Après 5 jours sur Panglao, on prend un bateau pour Siquijor, l'île sensée être maudite. Ouhhh ca fait peur !!! On y passera nos meilleurs moments aux Philippines. Avant d'embarquer sur le petit ferry, on fait la rencontre d'un couple de Strasbourgeois Laurent et Aurélie, grâce à nos masquottes respectives (peluches de cigogne d' Alsace) . Ils ont aussi voyagé au Népal et au Cambodge et viennent finir leurs vacances aux Philippines. On sympathise et décide de se rejoindre après notre installation. On partagera 10 jours géniaux, Noël et Nouvel An compris. Sur Siquijor on séjourne à coté de San Juan. Nos journées sont rythmées par de longues baignades dans les jardins de coraux (Tubod Beach sera notre repère), les repas aux cantines et des excursions en scooter jusqu'à des cascades, des plages ou juste pour faire le tour de l'île. On appelle cela la "Dolce Vita" et toujours avec nos acolytes Laurent et Aurélie. En plus les Philippinos ont toujours le sourire, adorent la musique et chantent aussi (ce sont des interpretes d'un autre acabit que ceux des Karaoke du Laos et Cambodge :)). Ils ne nous considèrent pas vraiment comme des touristes, on discute et blague facilement avec eux, ils s'intéressent à nous mais parce qu'ils ont juste envie de nous découvrir un peu. C'est grisant, cela participe beaucoup au sentiment de plénitude que nous éprouvons.
Après 10 jours nos routes se séparent de celles de Laurent et Aurélie. SIC.. nous nous rendons toujours en ferry sur l'île de Negros et plus précisèment à Dumaguete. Mais juste avant de partir, le matin, on se fait plaiz avec une heure de hobby cat