26 février 2019 // San Pedro de Atacama Jour 1 - Bienvenue dans le désert le plus aride sur Terre ! Et on commence la découverte de cette région par une vallée qui semble nous avoir transporté sur la Lune.
Durée : 1 demi-journée
On y a fait : Mine de sel Victoria, amphithéâtre, Duna Mayor, coucher de soleil sur la vallée
Km parcourus à pied : 11,2 km
Altitude : 2 300 m
Distance de chez nous : 10 575 km
La Serena -> San Pedro de Atacama
Il est maintenant temps de monter dans le nord du Chili pour notre dernière étape de ce pays et une des plus prisée : le désert d’Atacama, connu pour être le plus aride sur Terre.
Pour se rendre à San Pedro de Atacama, la ville principale, on s’enquille 17 longues heures de bus dont une partie de nuit. On se retrouve en compagnie d’un abruti irrespectueux juste devant nous. Ayant la flemme d’écrire ses textos, il HURLE dans son téléphone pour tous les enregistrer en message vocal. Et il doit mener de front une dizaine de conversations en même temps…
Au bout de plus d’une heure à l’entendre hurler non-stop, les regards outrés des autres passagers n’y changeront rien. Donc Lola décide de lui demander de baisser le volume, ce qu’il ne fera qu’une quinzaine de minutes. Heureusement, il quitte le bus peu avant la tombée de la nuit. OUF !
San Pedro de Atacama
On arrive vers 7h du matin dans cette ville à 2 400 mètres d’altitude. Sur le chemin vers notre auberge en portant notre paquetage, on ressent déjà des difficultés à respirer et la tête qui tourne un peu. On prend un peu de coca (plante) pour soulager ces symptômes du mal de l’altitude, dit le « mal des montagnes ».
La matinée, on patiente tranquillement à l’auberge avant de récupérer notre chambre. Puis on part se balader en ville pour réserver les excursions sur les prochains jours. Car il y a beaucoup à faire ici !
La ville s’apparente davantage à un village du désert avec ses rues en terre battues poussiéreuses et ses maisons en adobe (briques faites d’argile mélangé avec de la paille et de l’eau). Cette terre des anciennes ethnies autochtones est aujourd’hui une des régions les plus touristiques du Chili principalement grâce à ses paysages carte postale.
Flamingo
Après avoir vu quelques bureaux d’excursion, on se fait aborder par un français dans la rue qui est membre de l’agence de voyage Flamingo. On apprécie moyennement la démarche commerciale intrusive mais on veut en savoir plus car c’est une agence française avec des guides francophones.
On se renseigne en cherchant des avis sur internet et ils sont plutôt très bons alors c’est parti on réserve chez eux toutes nos sorties sur les 4 prochains jours. Et on commence dès 16h avec la Valle de la Luna !
Cette vallée a été modelée durant des milliers d’années par l’érosion du vent et de l’eau ce qui lui a donné des reliefs similaires à ceux observés sur la Lune. On peut y admirer des canyons, des crêtes pointues, des formations rocheuses et des dunes de sable.
À environ 13 km de San Pedro de Atacama, elle ne permet le développement d’aucune espèce (à part un seul lézard) du fait de son climat désertique, sa situation élevée et son manque d’humidité. En revanche, si il fait très chaud la journée, dès que le soleil se couche les températures chutent considérablement.
Située dans la Cordillère de Sel, la Valle de la Luna est aussi connue pour ses mines et cavernes de sel. Il s’agit par contre d’un sel non comestible.
Une météo capricieuse et chanceuse
Lorsqu’on part en mini-van avec un groupe d’une dizaine de personnes, il fait une chaleur intense. Mais lorsqu’on arrive à l’entrée de la vallée, le ciel s’est couvert de nuages, on reçoit quelques goutes de pluie et on entend l’orage qui gronde au loin.
Malheureusement, si des éclairs éclatent trop près de nous, la vallée devient dangereuse et il nous faudra évacuer.. Alors on croise les doigts !
De plus, les récentes désastreuses inondations de début février (il pleuvait en une journée l’équivalent d’une année normale, et cela pendant 3 semaines…) ont rendu certaines parties de la vallée inaccessibles comme par exemple la caverne de sel. À la place, on ira voir la mine Victoria.
En revanche, ces pluies torrentielles ont transformé le paysage puisque grâce à une réaction chimique l’eau a fait mousser le sel ce qui donne un effet « neige » sur tous les reliefs. C’est absolument magnifique !
Par chance, les nuages vont se dissiper petit à petit et le soleil va nous dévoiler une palette de couleurs incroyable.
La Duna Mayor
En route vers la célèbre dune de sable, on passe à pied devant l’immense amphithéâtre. On continue le long de la route et on tombe sous le charme de ce paysage blanc et ocre totalement inédit !
La Duna Mayor est une immense dune de sable de la vallée qui pouvait être empruntée par les touristes il y a quelques années. Mais les pas des nombreux visiteurs l’ont affaissé petit à petit et elle perdait sa hauteur originale.
Il est donc à présent interdit de marcher dessus et on peut l’admirer depuis plusieurs miradors tout autour. On remarque malgré tout des traces de pas, probablement des personnes qui n’ont que faire du respect de la nature au profit d’une jolie photo Instagram…
La vue panoramique en 360° est juste folle !! Le soleil tombe dans le ciel et les couleurs sont encore plus belles.
Le coucher de soleil
On se rend à une falaise donnant sur toute la vallée pour admirer le coucher de soleil en compagnie de très nombreux autres touristes. Mais la falaise est suffisamment grande pour que chacun profite de ce spectacle.
Et quel spectacle !!! Les reflets, les couleurs, c’est vraiment un moment magique.
