Durée : 1 jour
On y a fait : Lago Nahuel Huapi, Lago Espejo, Lago Correntoso, Lago Traful, Lago Escondido, Lago Villarino, Lago Falkner, Cascada Vuliñanco, Lago Machónico, Arroyo Partido, Valle del arroyo Pil Pil, Lago Lácar
Km parcourus en voiture : 400 km
Altitude : 780 m
Distance de chez nous : 12 302 km
LA ROUTE DES SEPT NEUF LACS
La "Camino de los Siete Lagos" est une section de la célèbre Route 40 et qui relie les villes San Martin de los Andes et Villa La Angostura. Elle longe pendant 107 km des paysages magnifiques typiques de la Patagonie entre montagnes, lacs et forêts.
On avait choisi de louer une voiture car sous forme d'excursion c’était plus cher et on ne voyait finalement pas tous les lacs. En y ajoutant la tranquillité et la liberté en étant en voiture, notre choix était vite fait.
C'est au volant de notre Clio Kwid, une citadine semi-crossover, que nous partons de Bariloche pour rejoindre Villa La Angostura. Pour nous, la Route des Lacs commence déjà car on longe l'immense Lago Nahuel Huapi et les premiers panoramas sont superbes. En plus, il fait un temps juste magnifique, on ne pouvait pas rêver mieux !
En quittant Bariloche, on se retrouve sur une route asphaltée à l'allure désertique. Mais dès qu'on s'est rapproché du Lago Nahuel Huapi, on a retrouvé les montagnes chaussées de forêts denses.
Superficie : 530,9 km²
Il est renommé pour sa profondeur (464 mètres au maximum). D'origine mapuche, son nom signifie « île des Jaguars ». La ville de Bariloche est construite sur sa rive sud-est.
Après moins d'une centaine de km, on arrive à Villa La Angostura, une ville qui, comme Bariloche, rappelle les vacances à la montagne avec ses constructions en bois et son charme aux influences suisses. On traverse cette jolie ville et on entame la "Camino de los Siete Lagos".
Superficie : 38,8 km²
Le mot "espejo" qui signifie miroir a été donné dans les années 1895 par Enrique Wolff un explorateur (et non le footballer). Car quand il n'y a pas de vent, ce lac reflète les paysages sur son eau claire.
Superficie : 27 km2
Le mot "Correntoso" signifie "avec des courants forts" et ce nom a été donné à la fois à ce lac et à la petite rivière qui provient du lac Nahuel Huapi. La neige qui fond au sommet des montagnes au fond alimente le lac.
Superficie : 70 km²
Ce lac n'était pas prévu dans l'itinéraire car il n'est pas aux abords de la route principale. À l'heure du déjeuner, nos ventres commençaient à grogner, Lola a vu qu'en s'éloignant de quelques km de la Route 40, on arrivait sur un camping qui faisait face à l'embouchure du Lago Traful. Un endroit idéal pour manger !
Ces quelques km se sont transformés en véritable rally sur une route cabossée menant au camping. François s'est mis dans la peau de Sébastien Loeb pour nous emmener nous et la Clio, sans une égratignure au bord du lac.
En arrivant, on hallucine complètement de cette beauté cachée ! L'eau du lac nous offre une palette de couleur incroyable : le vert de la fin de la rivière, le bleu glacé du lac et un mélange de turquoise et blanc pour les bords de plage. On reste un bon moment à l'admirer avant de reprendre le volant.
Il restera notre plus gros coup de coeur alors qu'il n'était même pas sur notre itinéraire.
Superficie : 7,13 km2
Le nom "Escondido" signifie "caché". Cela fait référence à son emplacement isolé dans la forêt.
Superficie : 6,5 km2
Francisco P.Moreno, un des pères fondateurs des parcs nationaux, a donné ce nom au lac en mémoire de l'explorateur Basilio Villarino.
Superficie : 10 km2
Son nom a été donné en mémoire au Père Tomás Falkner. Ce prêtre jésuite du XVIIIe siècle n'est jamais venu dans cette région mais il récupéra de précieuses informations géographiques sur la Patagonie Andine.
Sur la route des lacs, il n'y a pas que des lacs ! Le nom de cette cascade signifie dans la langue Mapuche "la colline de l'aigle".
Superficie : 1,1 km2
Dans la langue Mapuche, "machónico" signifie "eau avec pancora". Les pancoras sont des crabes d'eau qui se cachent derrière les pierres du lac.
Ce nom signifie "le flux divisé". Près de ce pont, les eaux du ruisseau Partido se heurtent à un bloc de roches qui l'oblige à se diviser en deux parties.
Ce point de vue offre un panorama sur la vallée de Pil Pil et sur le lago Lácar. Le Pil Pil est une plante grimpante, utilisée entre autre pour le tissage.
Superficie : 55 km2
Le lac borde ville côtière de San Martín de los Andes et annonce la fin de la Route des lacs. Il appartient au Parc national Lanín, une réserve très stricte et surveillée afin de conserver son milieu naturel.
Arrivés à San Martin de los Andes, le timing est un peu juste donc on décide de ne pas traîner et faire demi-tour. On était tentés de passer par une autre route qui traverse la pampa, mais c'est un chemin de piste non asphalté ce qui nous ralentirait beaucoup. Et surtout, nous devons rendre la voiture avant la fermeture de l'agence de location.
On reprend donc la Route 40 dans l'autre sens, et heureusement ! Car même en prenant la route rapide, on arrive 10 minutes avant la fermeture.
Soulagés, on s'offre un petit remontant après ce coup de stress : une glace dans la célèbre enseigne "Mamuschka", à la hauteur de sa réputation.
De retour à l'auberge pour notre dernière nuit à Bariloche, on réserve la veille pour le lendemain nos 2 hébergements et notre bus pour El Chaltén. Du fait du last-minute on a pas pu trouver une seule auberge disponible pour nos 3 jours prévus sur place. Le bus est prévu pour 12h30, et ce sont ensuite 24 longues heures de trajet qui nous attendent...