A 9 h 15, nous prenons le bus Geminis, qui va nous emmener jusqu’à Salta, en Argentine. Les sièges sont confortables, on peut même poser nos jambes sur un support, pour être en position semi-couchée. Nous retrouvons des paysages familiers puisque nous refaisons une partie du trajet que nous avions fait depuis la Bolivie. Pendant de nombreux kilomètres, nous allons donc longer les volcans des Andes et quelques lagunes, tout en prenant de l’altitude. Vers midi, nous arrivons à la frontière, au col de Jama : un seul bâtiment pour les formalités chiliennes et argentines. Nous descendons du bus avec nos passeports, pendant que les chauffeurs sortent les bagages de la soute. Il faut d’abord passer au guichet nous permettant de sortir du Chili, puis changer de file et aller au guichet pour entrer en Argentine. On récupère ensuite nos bagages pour nous diriger vers le contrôle des bagages. Des panneaux d’informations nous ont indiqué qu’il y avait des contrôles sanitaires également vers ce pays. Aurore et moi avons déjà mangé notre sandwich jambon beurre mais Mary et Michelle l’ont encore. Elles se dépêchent de manger leur charcuterie. Finalement, le contrôle est fait à travers un scanner du type de ceux utilisés dans les aéroports et aucun de nos produits, qui auraient pu prêter à interdiction, n’est rejeté.
Hop, retour dans le bus après une heure de formalités. Bientôt, le paysage change, nous traversons les Salinas Grandes, où des paludiers sont au travail. Nous retrouvons la verdure, nous en avions déjà perdu l’habitude ! La pluie fait son apparition, je n’avais pas voulu croire les prévisions météo qui l’annonçaient pour aujourd’hui et demain ! A l’arrivée, nous avons quelques difficultés à trouver un taxi assez grand pour nous 4 et nos bagages, mais bien serrées et avec une partie de l’attirail sur les genoux, cela passe. Nous n’avons pas pu changer d’argent et demandons au chauffeur s’il accepte les dollars. Il est OK et nous calcule le montant en utilisant un taux intéressant : cela fait moins de 2 dollars, nous n’en croyons pas nos oreilles ! Avec la dévaluation constante du peso argentin, on peut maintenant obtenir environ 40 pesos pour 1 euro alors que c’était 16 il y a deux ans…
Après notre installation à l’hôtel, nous allons dans un restaurant spécialisé pizzas et pâtes, où nous payons, de nouveau en dollars, un prix dérisoire.