Grasse matinée ou presque, il n'y a pas grand chose à faire à Sucre le dimanche, tous les musées et monuments sont fermés, à l'exception du Musée de la Liberté. Nous y allons donc, profitant d'une visite en anglais. J'ai un peu de mal à comprendre son accent quand elle donne des explications sur l'histoire du pays, mais nous avons saisi l'essentiel. Aurore a réussi à se greffer à une autre visite en espagnol.
Nous pouvons admirer les documents officiels de la création de la Bolivie en août 1825, grâce à la victoire du général Sucre, qui a donc donné son nom à la capitale constitutionnelle, tandis que Simon Bolivar, qui rêvait d'une grande nation sud-américaine, englobant les pays voisins, donne son nom au pays.
Recoleta, c'est une église, mais surtout un endroit idéal pour avoir une vue élargie sur la ville. Les arbres mauves me rappellent notre arrivée à Sydney en novembre il y a quelques années. Nous sommes surprise de voir une longue file de boliviens qui attendent leur tour pour ? Curieuses, nous posons la question : ils viennent s'inscrire pour le messe du lendemain, qui doit être une préparation de la Toussaint.
L'après-midi, nous allons au parc fréquenté par les familles de la ville. Le nombre de jeux à disposition des enfants est vraiment impressionnant et les arbres et fleurs sont très agréables pour les promeneurs.
