Hier matin, quand nous attendions le train, une abeille s'est posée sur la poignée de mon sac. Je l'ai laissée tranquille un bon moment, mais au moment de partir, j'ai empoigné mon sac sans y penser et elle était encore là. Ouille, cela n'a pas raté, elle m'a piquée dans la paume. Aurore a réussi à extraire le dard et m'a passé de la pommade Nérisone pour calmer la douleur; ¨Pendant notre visite au Machu Picchu, la série des piqûres a continué, avec de minuscules moustiques cette fois. Mary et moi sommes revenues avec de charmants points rouge sur les bras . A notre réveil le lendemain matin, les piqûres étaient devenues de grosses cloques rouges !!!!
Parlons-en du réveil : A Aguas Calientes, les voyageurs viennent généralement dormir la veille de leur visite au Machu Picchu. Afin de pouvoir assister au lever du soleil, ils se lèvent à 3 h du matin pour monter à pied pendant 2 heures. Comme beaucoup d'hôtels au Pérou, les chambres de l'Illary dont disposées autour d'un patio central, qui abrite également l'accueil et la salle de petit-déjeuner. Inutile d'ajouter que nous n'avons guère dormi après 3 h du matin...
Après quelques emplettes sur le marché, par lequel il faut obligatoirement passer pour arriver à la gare (malin, hein ?), nous reprenons notre train, qui va mettre une demi-heure de plus que prévu, car il s'arrête pour laisser passer les nombreux trains qui vont vers Machu Picchu. Roberto, notre chauffeur de l'avant-veille, nous attend pour nous ramener à Cusco, en passant par la Vallée Sacrée.
Notre premier arrêt sera pour photographier Urubamba et sa vallée depuis un belvédère.
Un peu après Urubamba, nous empruntons un chemin de terre menant au village de Maras, célèbre pour ses salines. Malheureusement, il a beaucoup plu la veille et il n'y a pas de sel à ramasser, nous ne verrons donc pas les paludiers au travail. Ces salines datent de plusieurs milliers d'années. Un ruisseau venant de la montagne charrie avec lui le sel qu'il y prélève. Celui-ci est ensuite canalisé et retenu dans des bassins, qui se déversent les uns sur les autres. On y récolte trois sortes de sel : la fleur, destinée à la cuisine, une deuxième couche pour les utilisations médicales (bains de pieds), la troisième pour les animaux. Le village est intéressant à visiter, même s'il est plus ou moins abandonné, les salines ne suffisant pas à donner du travail à toute la population, dont une partie émigre vers la ville.
Non loin de Maras, se trouve le site d'expérimentation agricole de Moray. Les incas avaient construit des terrasses en forme d'amphithéâtres, pour faire des expériences sur les cultures.
Photos vraiment trop longues à charger, il faudra attendre pour la suite. Demain, nous partons pour deux jours chez l'habitant, au bord et sur le lac Titicaca, peu de chance qu'il y ait du wifi !!