Me voici à la veille de mon départ pour Conques.
Je suis depuis samedi à Cahuzac sur Vère chez Marc et Christine, mes chers amis.
Marc me conduit demain matin à Conques où je retrouverai Sylvie, une pèlerine rencontrée l'année dernière sur la voie du puy.
Partir pour de longs mois en laissant son quotidien, sa famille, ses amis, n'est pas aussi facile, on prend la mesure de tout ce qui nous attache et nous retient.
Pourtant je n'ai plus de domicile, plus de voiture. Je n'ai désormais plus de clés,
Me voilà libre avec pour seule contrainte : marcher.