Départ au lever du soleil.
Sylvie et Jean Noël sont déjà partis. Je les rattrape à l'entrée du premier village 7,5 kms plus loin. Une pause bien méritée avant d'entamer les 12 kms jusqu'à Reliegos. 12 kms de ligne droite pour changer. Les champs de blé font place aux champs de tournesol. Je retrouve même des vaches et un taureau. Il y a même quelques forêts à traverser. Cela sent la fin de la meseta, enfin 😁. J'avale les 12 kms à un rythme endiablé. Je me pose à la première terrasse à l'entrée du village, la chaleur est à nouveau accablante. D'après le gérant du bar, ils n'ont que rarement des températures à 40°, il n'est pas très optimiste sur le devenir de sa région. Pour lui, si les températures continuent à grimper, le problème majeur sera l'approvisionnement en eau et le risque de désertification comme la meseta plus au sud. Trois quarts d'heure plus tard, Jean Noël arrive, suivi de Sylvie.
Sylvie décide de prendre un taxi avec un couple d'italien pour effectuer les 6 derniers kms qui nous sépare de Mansilla de las Mulas. Avec Jean Noël, nous faisons le plein d'eau fraîche, je sors le parapluie et c'est parti.
Un peu plus d'une heure et nous entrons dans le village. Sylvie nous a trouvé 3 places en dortoir. Dortoir surchauffé, accueil passable, repas passable, vin imbuvable. Bref, le pèlerin pour les gérants de cette établissement n'est qu'une vache à lait. Heureusement, nous ne sommes que de passage. Au moins, nous aurons trouvé un bar sympa pour l'apéro.
Salutations jacquaires