Raté le départ à la fraîche, nous nous sommes réveillés à 6h00 du matin. Le temps de déjeuner, faire nos sacs, nous sommes partis à 7h30. 17 kms pour rejoindre le prochain village, de grandes lignes droites sans ombre.
Sylvie souffre encore de sa cheville mais une fois chaud, cela va mieux. Miracle, 8 kms plus loin, un food truck s'est installé. J'y retrouve Jean Noël, pause café. Sylvie ne tarde pas à nous rejoindre.
20 minutes plus tard, nous reprenons le chemin désespérément droit à perte de vue. Je me met les écouteurs sur les oreilles et allonge la foulée non sans prêter attention à ma cheville, voir si elle encaisse le choc. Miracle, pas de douleur, j'arriverai sans dommage à Calzadilla de la Cueza. Le village apparaît dans la descente et le pèlerin ne peut louper la terrasse qui s'offre à lui. Je m'y installe et me prend une bière, saine occupation pour attendre mes compères. 20 minutes plus tard, j'aperçois Jean Noël entamer la descente, 10 minutes plus tard ce sera Sylvie.
Nous prenons de quoi nous restaurer, pour moi ce sera croque monsieur avec una otro cana. Il est 12h00, il fait chaud, le prochain village est à 6 kms et l'offre d'hébergement n'est pas top. Mes compères, séduits par la piscine, décident de s'arrêter.
Pour ma part, j'aurais bien pousser d'une dizaine de kms, j'ai bien envie aussi de revoir les Toulousains qui sont 15 kms en arrière. Je me résous à la démocratie et nous prenons une chambre d'hôtel pour trois. Je ne sais si l'on peut parler d'un village parce qu'à part l'hôtel, le bar et l'auberge municipale, il n'y a rien. Dehors la chaleur est implacable, ne reste plus qu'à écrire et faire la sieste tandis que les amis vont faire trempette.
Nous mangerons à l'hôtel menu pèlerin et ne tarderons pas à nous coucher. Demain grosse étape et levée à 4h30 pour échapper à la chaleur infernale après 14h00.
Salutations jacquaires