Départ de chez Luc vers 8h30
La fraîcheur du matin est bien agréable.
En sortie de Figeac, une montée nous attend bien entendu.
Après 5 km, première pause café au gîte "le relais Saint-Jacques", le gîte a été repris par un couple de belges, Olivier nous accueille avec beaucoup de gentillesse. L'endroit est magnifique et le tilleul a bien grandi depuis 11 ans. Je m'y étais arrêté une journée en 2011 pour me reposer d'une bonne tendinite.
Nous repartons pour une nouvelle pause à Faycelles 6 kms plus loin. Encore un magnifique village dont la France a le secret. Vieilles pierres, hormis les câbles électriques, ici le temps s'est arrêté.
Nous arrivons à Béduer vers 14h30, point de jonction pour prendre la vallée du Célé, variante qui mène à Cahors.
Nous pensions nous y arrêter pour planter la tente ,manque de bol, le camping n'existe plus, le seul bar épicerie du village est fermé et ne rouvre qu'à 18h00. Les rares chambres d'hôtes sont à un prix exorbitant et la température approche les 30 degrés.
Pas le choix, il nous faudra pousser de 8 kms pour atteindre Corn et le gîte "la maison de Cécile", maison familiale de Josette et de Sylvie, sa fille.
Accueil chaleureux avec un prix tout doux pour une prestation digne des meilleurs chambres d'hôtes. Décidément nous n'arriverons pas à planter la tente.
Josette nous a prévu un repas somptueux. Nous aurons le plaisir de discuter une bonne heure avec Josette qui du haut de ses 77 printemps nous gratifie de l'histoire de la maison, de son village au 200 âmes.
Côté marche, mon corps s'affute, ne reste que l'échauffement de mes pieds du au poids du sac et les grandes chaleurs.
Pas d'ampoules pour l'instant, je croise les doigts (de pieds).
Une bien belle étape qui nous conduit sur la somptueuse vallée du Célé. Rivière sinueuse qui a creusé la pierre au fil des ans.
Marcher, c'est avoir les 2 pieds ancrés au sol et la tête accroché aux ailes d'un Milan.
Ultreïa