Bon c'est une journée pas comme les autres. Dans peu de temps, nous serons sur le parvis de la cathédrale de Santiago.
Faire abstraction du chemin qui s'est transformé en autoroute.
Traversée des forêts d'eucalyptus, contournement de l'aéroport, traversée de Lavacolla et pause au Monte do Gozo afin d'apercevoir la Cathédrale depuis les hauteurs.
Et c'est parti pour la descente et l'entrée en ville, ses voies rapides, la circulation, le bruit, mais qu'importe nous avançons patiemment pour effectuer les 3 derniers kms qui nous séparent de la cathédrale.
Et quelques soient nos convictions, l'émotion est au rendez-vous. Nous nous étreignons, de la buée ou des larmes aux yeux.
Par contre l'accès à la cathédrale va être compliqué, d'abord nous sommes en août et les touristes sont nombreux. De plus, les contraintes sécuritaires et sanitaires exigent désormais qu'il n'y est pas de sac à dos et port du masque obligatoire.
Bon la visite de la cathédrale, ce sera pour demain. Nous rejoignons la pension où nous avons réservé 2 nuitée. Petite sieste avant de retourner au centre ville. Nous y retrouvons Jean Louis et Pascale pour l'accolade du pèlerin. Après 1500 kms à pieds, quel plaisir de se retrouver ! Nous prenons l'apéro avant de nous retrouver au restaurant et goûter les spécialités locales. Bien évidemment coquilles Saint-Jacques au menu, mais aussi du poulpe, des coques, des moules, tout cela arrosés d'un bon vin blanc. Nous irons ensuite dans un immense espace, temple de la restauration pour le dessert. Nous y retrouverons des visages connus, rencontrés au hasard du chemin, la joie illumine les visages. Jean Noël, David et Lucie nous ont précédé et ont déjà quitté Santiago pour Fisterra.
Nous prenons une dernière collations dans un bar du centre-ville avant de rejoindre nos lits. Il est minuit passé.
