Toute la journée du samedi de pentecôte, vent et trombes d’eau
Que peuvent faire des cyclistes, sinon endurer ?
Et les dieux ne se sont pas calmés. Regardez et écoutez plutôt….
Flétan pêché par son voisin. Pommes de terre et carottes du village. Un verre de vin des coteaux du Rhin. Et un dessert maison excellent !
Le paradis après la tempête….
Mais revenons en arrière et pour ceux qui ont un peu le temps, faisons un brin d’histoire sociologique norvégienne.
Ensemble, ils ont repris la ferme et fondé une famille.
Aucun des enfants ne reprendra la ferme. Ici aussi, le nombre de fermes tend à diminuer au bénéfice d’un remembrement. Désormais, leur famille a construit trois cabanes (entendez appartement de vacances), loue aussi des bateaux aux touristes pour aller pêcher, et la maison familiale d’origine est devenue un B&B.
C’est ce qui rend possible de la maintenir dans son état. Ce à quoi Sigrid tient comme pas mal de Norvégiens de cette génération, qui souhaitent conserver le témoignage de leur passé qui tend à disparaître faute de transmission.
Ce qui nous permet, pour la deuxième fois du voyage, de vous faire visiter une fort belle maison à l’ancienne.
Le dimanche, nous partons requinqués. Mais pour la météo, rien n’a changé !
Après deux étapes de 76 et 43 kms sous une eau et un vent continuels, c’est le lit sans attendre et sans nous interroger sur le lendemain, lundi de Pentecôte.
Nous apprenons qu’il faudra gravir un col de 9 kms avec des pentes de 9 à 11 %….
Puis vient le plaisir de la longue descente….Montez sur le manège : ça ira de plus en plus vite (à la fin de la vidéo, 65 kms/h).
Ces Hollandais ont quitté leur pays il y a deux ans. Vieux projet qu’ils réalisent. Lui, photographe professionnel, à été recruté dans l’équipe qui scanne tous les documents imprimés passés de Norvège. Elle s’occupe du B&B. Tous les expatriés que nous rencontrons , sans exception, se disent ravis de la qualité de vie norvégienne.
Ça y est ! Depuis deux jours nous rencontrons régulièrement des cyclistes alors que nous n’en avions pas rencontrés durant des semaines. Mais ce n’est pas étonnant. Désormais, pour aller là où nous allons, il n’y a plus que deux routes : une grosse route nationale (qu’en général les vélos ne prennent pas, sauf certains fondus qui veulent arriver au plus vite au Cap Nord) ou la route côtière que nous suivons. Deux routes. Du coup, un peu plus de concentration de voyageurs. Mais comme la population devient franchement faible et que ce n’est pas encore l’heure de l’afflux des touristes, c’est parfait.
3504 kms accomplis depuis le départ. L’arrivée est encore loin, mais un grand moment a été vécu avec le passage du cercle. Il fait bien sûr un peu plus froid qu’à Trondheim, mais ça va. Pour les prochains jours on nous annonce beau temps. Et un festival de massifs alpins nous attend.
A bientôt !